Lespersonnes responsables d'un enfant soumis à l'obligation scolaire définie à l'article L. 131-1 doivent le faire inscrire dans un établissement d'enseignement public ou privé, ou bien déclarer au maire et à l'autorité de l'Etat compétente en matiÚre d'éducation, qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille.
14Ăšme lĂ©gislature MinistĂšre interrogĂ© > Éducation nationale, enseignement supĂ©rieur et recherche MinistĂšre attributaire > Éducation nationale, enseignement supĂ©rieur et recherche Question publiĂ©e au JO le 29/07/2014 page 6358 RĂ©ponse publiĂ©e au JO le 15/09/2015 page 7024 Date de changement d'attribution 06/03/2015 Texte de la question M. Dominique Baert alerte M. le ministre de l'Ă©ducation nationale, de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche sur le nombre croissant des scolarisations d'enfants Ă  domicile. Depuis Jules Ferry, il incombe au maire d'Ă©tablir la liste des enfants soumis Ă  l'obligation scolaire sur le territoire de sa commune. Or s'observe, semble-t-il, une dĂ©rive progressive de demandes de familles dĂ©sireuses d'assurer Ă  domicile l'Ă©ducation de leurs enfants ! En effet, si l'article L. 131-1-1 du code de l'Ă©ducation estime que l'instruction obligatoire est assurĂ©e prioritairement dans les Ă©tablissements d'enseignement », l'article L. 131-2 laisse l'opportunitĂ© de donner l'instruction dans les familles », en contrepartie cf. article L. 131-5 d'une dĂ©claration annuelle », et d'une enquĂȘte de la mairie compĂ©tente » tous les deux ans, la mairie rĂ©alisant une enquĂȘte sociale, alors que la qualitĂ© de l'instruction » est de la compĂ©tence de l'Ă©ducation nationale. Cette pratique, dans certaines villes, dans certains quartiers est loin d'ĂȘtre marginale, et devient prĂ©occupante, et cette question, alors mĂȘme que la RĂ©publique se prĂ©occupe de la lutte contre l'embrigadement de nombre de nos jeunes, n'est pas anecdotique. L'Ă©cole est au cƓur du pacte rĂ©publicain, ciment mĂȘme des valeurs de libertĂ©, d'Ă©galitĂ©, et de fraternitĂ© si la RĂ©publique veut la mĂȘme Ă©ducation pour tous ses enfants, encore faut-il qu'elle veille Ă  ce que son Ă©cole, qu'elle soit publique ou sous contrat, soit vraiment l'Ă©cole de tous ses enfants ! Il souhaite donc connaĂźtre le nombre d'enfants des Ă©coles primaires, dans l'AcadĂ©mie de Lille, qui reçoivent leur instruction en dehors du cadre de l'Ă©cole, et leur Ă©volution depuis 10 ans ; il prĂ©conise que le Gouvernement examine avec attention cette problĂ©matique, et demande s'il envisage de prendre des dispositions pour renforcer les contrĂŽles sur les enseignements dispensĂ©s, voir pour supprimer cette possibilitĂ© d'aller Ă  l'Ă©cole en dehors de l'Ă©cole. Texte de la rĂ©ponse Le principe de l'obligation d'instruction, posĂ© dĂšs 1882, exige aujourd'hui, conformĂ©ment Ă  l'article L. 131-2 du code de l'Ă©ducation, que tous les enfants ĂągĂ©s de six Ă  seize ans, prĂ©sents sur le territoire national, bĂ©nĂ©ficient d'une instruction, qui peut ĂȘtre suivie, selon le choix des personnes responsables, soit dans un Ă©tablissement scolaire public, soit dans un Ă©tablissement scolaire privĂ©, soit dans la famille. MĂȘme si la loi a posĂ© en 1998 le principe, codifiĂ© Ă  l'article L. 131-1-1 du code de l'Ă©ducation, selon lequel l'instruction doit ĂȘtre assurĂ©e en prioritĂ© au sein des Ă©tablissements d'enseignement, la libertĂ© de choix pour les parents entre ces trois modes d'instruction n'a pas Ă©tĂ© remise en cause depuis l'origine. C'est un choix personnel des familles. Les personnes responsables d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire qui font le choix d'instruire leur enfant dans la famille doivent le dĂ©clarer au maire et Ă  l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale. Dans ce cas, la famille doit se soumettre aux contrĂŽles obligatoires de la mairie et des services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale conformĂ©ment Ă  l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation. L'autoritĂ© de l'Etat compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation doit faire vĂ©rifier que l'enfant reçoit bien une instruction et qu'il acquiert des connaissances. Le contrĂŽle porte donc sur le contenu de l'enseignement dispensĂ© et sur les compĂ©tences et connaissances acquises par l'enfant et sur leur progression effective. La loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 relative Ă  la prĂ©vention de la dĂ©linquance a complĂ©tĂ© l'article L. 131-10 du code de l'Ă©ducation en Ă©tendant expressĂ©ment le champ d'application de la rĂ©glementation concernant l'instruction dans la famille aux enfants qui suivent un enseignement Ă  distance. Elle a conduit les inspecteurs d'acadĂ©mie, directeurs acadĂ©miques des services de l'Ă©ducation nationale, Ă  Ă©largir leur contrĂŽle Ă  ces enfants. Si l'instruction dans la famille demeure marginale au plan national 0,22 % des 8,6 M d'enfants soumis Ă  l'obligation scolaire Ă  la rentrĂ©e 2010, ce mode d'instruction a effectivement connu une augmentation significative ces derniĂšres annĂ©es. 18 818 enfants Ă©taient instruits Ă  domicile pendant l'annĂ©e scolaire 2010-2011. Le nombre d'enfants instruits dans la famille a ainsi augmentĂ© de prĂšs de 39 % par rapport Ă  l'annĂ©e 2007-2008, soit 5 271 enfants supplĂ©mentaires. Selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e pour l'annĂ©e scolaire 2007-2008 par le ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale, on recensait, dans l'acadĂ©mie de Lille et pour la tranche d'Ăąge de 6 Ă  10 ans, 33 enfants inscrits au centre national d'enseignement Ă  distance CNED en classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e avec avis favorable de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale, 4 enfants inscrits dans un organisme d'enseignement Ă  distance OED ou au CNED en classe Ă  inscription libre et 49 enfants sans inscription dĂ©clarĂ©e dans un OED. La derniĂšre enquĂȘte menĂ©e par le ministĂšre porte sur l'annĂ©e scolaire 2010-2011. Pour la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence et pour la tranche d'Ăąge de 6 Ă  10 ans, on recensait, dans l'acadĂ©mie de Lille, 92 enfants inscrits au CNED en classe Ă  inscription rĂ©glementĂ©e, 14 enfants inscrits dans un OED ou au CNED en classe Ă  inscription libre et 99 enfants sans inscription dĂ©clarĂ©e dans un OED. Dans le cadre de la grande mobilisation de l'Ă©cole pour les valeurs de la RĂ©publique, la ministre de l'Ă©ducation nationale, de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche a annoncĂ© que l'instruction Ă  domicile ferait l'objet d'un contrĂŽle renforcĂ©, impliquant des Ă©quipes pĂ©dagogiques en appui aux corps d'inspection effectuant actuellement les contrĂŽles. À cette fin, des professeurs seront missionnĂ©s pour venir en appui aux corps d'inspection effectuant actuellement ces contrĂŽles.
ChapitreIer : L'obligation scolaire (Articles R131-1 à R131-19) Section 1 : ContrÎle de l'obligation scolaire (Articles R131-1 à R131-16-4) Sous-section 4 : ContrÎle du contenu des connaissances requis des enfants instruits dans la famille ou dans les établissements d'enseignement privés hors contrat. (Articles R131-12 à R131-16-4)

Article L111-1 EntrĂ©e en vigueur 2021-08-26 L'Ă©ducation est la premiĂšre prioritĂ© nationale. Le service public de l'Ă©ducation est conçu et organisĂ© en fonction des Ă©lĂšves et des Ă©tudiants. Il contribue Ă  l'Ă©galitĂ© des chances et Ă  lutter contre les inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales en matiĂšre de rĂ©ussite scolaire et Ă©ducative. Il reconnaĂźt que tous les enfants partagent la capacitĂ© d'apprendre et de progresser. Il veille Ă  la scolarisation inclusive de tous les enfants, sans aucune distinction. Il veille Ă©galement Ă  la mixitĂ© sociale des publics scolarisĂ©s au sein des Ă©tablissements d'enseignement. Pour garantir la rĂ©ussite de tous, l'Ă©cole se construit avec la participation des parents, quelle que soit leur origine sociale. Elle s'enrichit et se conforte par le dialogue et la coopĂ©ration entre tous les acteurs de la communautĂ© Ă©ducative. Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission premiĂšre Ă  l'Ă©cole de faire partager aux Ă©lĂšves les valeurs de la RĂ©publique. Le service public de l'Ă©ducation fait acquĂ©rir Ă  tous les Ă©lĂšves le respect de l'Ă©gale dignitĂ© des ĂȘtres humains, de la libertĂ© de conscience et de la laĂŻcitĂ©. Par son organisation et ses mĂ©thodes, comme par la formation des maĂźtres qui y enseignent, il favorise la coopĂ©ration entre les Ă©lĂšves. Dans l'exercice de leurs fonctions, les personnels mettent en oeuvre ces valeurs. Le droit Ă  l'Ă©ducation est garanti Ă  chacun afin de lui permettre de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, d'Ă©lever son niveau de formation initiale et continue, de s'insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, d'exercer sa citoyennetĂ©. Pour garantir ce droit dans le respect de l'Ă©galitĂ© des chances, des aides sont attribuĂ©es aux Ă©lĂšves et aux Ă©tudiants selon leurs ressources et leurs mĂ©rites. La rĂ©partition des moyens du service public de l'Ă©ducation tient compte des diffĂ©rences de situation, notamment en matiĂšre Ă©conomique, territoriale et sociale. Elle a pour but de renforcer l'encadrement des Ă©lĂšves dans les Ă©coles et Ă©tablissements d'enseignement situĂ©s dans des zones d'environnement social dĂ©favorisĂ© et des zones d'habitat dispersĂ©, et de permettre de façon gĂ©nĂ©rale aux Ă©lĂšves en difficultĂ©, quelle qu'en soit l'origine, en particulier de santĂ©, de bĂ©nĂ©ficier d'actions de soutien individualisĂ©. L'Ă©cole garantit Ă  tous les Ă©lĂšves l'apprentissage et la maĂźtrise de la langue française. L'acquisition d'une culture gĂ©nĂ©rale et d'une qualification reconnue est assurĂ©e Ă  tous les jeunes, quelle que soit leur origine sociale, culturelle ou gĂ©ographique. L'autoritĂ© de l'Etat compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation veille, en lien avec les Ă©tablissements scolaires publics et privĂ©s sous contrat et en concertation avec les collectivitĂ©s territoriales, Ă  l'amĂ©lioration de la mixitĂ© sociale au sein de ces Ă©tablissements.

LesdĂ©buts de l'imagerie mĂ©dicale sont la consĂ©quence des travaux de Wilhelm Röntgen sur les rayons X [1].En travaillant sur les rayons cathodiques en 1895, il effectue une expĂ©rience qui consiste Ă  dĂ©charger le courant d'une bobine de Ruhmkorff dans un tube Ă  vide placĂ© dans une boite en carton. Il parvient Ă  observer la fluorescence d'un Ă©cran de platinocyanure de baryum Merci de bien vouloir prendre connaissance des modalitĂ©s d'inscription au CNED. Inscription en classe complĂšte rĂ©glementĂ©e AnnĂ©e scolaire 2021/2022 Cette notice concerne les Ă©lĂšves domiciliĂ©s dans les Hauts-de-Seine, ĂągĂ©s de 3 Ă  16 ans et issus d’établissements publics ou privĂ©s sous contrat. Vous devez adresser votre dossier complet Ă  l’adresse ci-dessous Direction des services dĂ©partementaux de l’éducation nationale des Hauts-de-SeineÀ l’attention de la DVEL 167, avenue FrĂ©dĂ©ric et IrĂšne Joliot-Curie 92013 NANTERRE CEDEX ImpossibilitĂ© de scolaritĂ© dans un Ă©tablissement scolaire inscription rĂ©glementĂ©e au CNED Un enfant peut ne pas pouvoir ĂȘtre scolarisĂ© dans un Ă©tablissement scolaire pour les raisons suivantes soins mĂ©dicaux en famille ; situation de handicap en attente de scolarisation dans un Ă©tablissement mĂ©dico-social ; activitĂ©s sportives ou artistiques ; parents itinĂ©rants ; Ă©loignement gĂ©ographique d'un Ă©tablissement scolaire. À la demande de la famille, le directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale peut alors donner un avis favorable pour son inscription rĂ©glementĂ©e au Centre national d'enseignement Ă  distance CNED article R. 426-2-1 du code de l'Ă©ducation uniquement au regard des motifs citĂ©s ci-dessus. Dans ce cas, le CNED assure Ă  ces Ă©lĂšves un enseignement complet, avec suivi pĂ©dagogique, relevĂ©s de notes et avis de passage reconnu qui s'impose aux Ă©tablissements d'enseignement publics ou privĂ©s sous contrat. Lorsque le CNED signale le cas d'enfants qui ne fournissent aucun travail, un inspecteur effectue un contrĂŽle de l'instruction Ă  domicile, selon les modalitĂ©s dĂ©crites ci-aprĂšs. ContrĂŽle de l'instruction dans la famille Objectifs L'article prĂ©cise que le droit de l'enfant Ă  l'instruction a pour objet de lui garantir, d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, l'Ă©ducation lui permettant de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, son sens moral et son esprit critique, d'Ă©lever son niveau de formation initiale et continue, de s'insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la RĂ©publique et d'exercer sa citoyennetĂ© ». Le contrĂŽle n'a pas pour objet de vĂ©rifier que le niveau de l'enfant est Ă©quivalent Ă  celui d'un enfant de mĂȘme Ăąge scolarisĂ©, compte tenu de la libertĂ© de choix laissĂ©e aux personnes responsables de l'enfant dans les mĂ©thodes pĂ©dagogiques et les modalitĂ©s de l'apprentissage. Le contrĂŽle porte donc Ă  la fois sur la rĂ©alitĂ© de l'instruction dispensĂ©e, sur les acquisitions de l'enfant et sa progression Le contrĂŽle de la maĂźtrise progressive de chacun des domaines du socle commun est fait au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă  la fin de chaque cycle d'enseignement de la scolaritĂ© obligatoire, en tenant compte des mĂ©thodes pĂ©dagogiques retenues par l'Ă©tablissement ou par les personnes responsables des enfants qui reçoivent l'instruction dans la famille. » Article R. 131-13 du code de l'Ă©ducation. Le contrĂŽle a pour but de faire le point sur la maniĂšre dont s'organise l'instruction le milieu au sein duquel l'enfant Ă©volue, les conditions dans lesquelles il Ă©tudie, etc. d'identifier aussi les mĂ©thodes et les supports utilisĂ©s pour l'instruction. de vĂ©rifier les acquisitions de contenus du socle commun des connaissances et des compĂ©tences et de culture, de mesurer la progression. d'apprĂ©cier les acquisitions de l'enfant par la rĂ©alisation d'exercices Ă©crits ou oraux adaptĂ©s Ă  son Ăąge et Ă  son Ă©tat de santĂ©. ModalitĂ©s Le contrĂŽle est effectuĂ© par un inspecteur qui peut ĂȘtre accompagnĂ© d'un autre personnel de l'Ă©ducation nationale inspecteur, conseiller pĂ©dagogique, psychologue scolaire, chargĂ© de mission d'inspection.... La famille est informĂ©e par Ă©crit de la date, du lieu du contrĂŽle. Cette information est adressĂ©e Ă  la famille au minimum un mois avant la date prĂ©vue. Toute demande de modification de rendez-vous par la famille doit ĂȘtre motivĂ©e par une incapacitĂ© Ă  se rendre disponible Ă  la date prĂ©vue. Le contrĂŽle peut intervenir de maniĂšre inopinĂ©e article du code de l’éducation d’effectuer des contrĂŽles inopinĂ©s. Les piĂšces Ă  fournir sont les suivantes L’imprimĂ© du CNED, complĂ©tĂ©, datĂ© et signĂ© page 4/4, accompagnĂ© des piĂšces listĂ©es dans le formulaire tĂ©lĂ©chargement du dossier d’inscription en classe complĂšte rĂšglementĂ©e sur ou courriel d’accusĂ© de rĂ©ception de votre inscription au CNED ; La lettre du responsable lĂ©gal, adressĂ©e Ă  Madame La directrice acadĂ©mique des services de l’éducation nationale des Hauts-de-Seine pour expliquer le motif de la demande en cas de garde alternĂ©e, l’accord des deux parents est nĂ©cessaire ; Un justificatif correspondant au motif de la demande certificat mĂ©dical, certificat de l’employeur, attestation d’un club sportif ou d’une Ă©cole d’art, attestation d’élection de domicile, etc. ; La photocopie recto/verso de la carte nationale d’identitĂ© de l’enfant ou du passeport ou du livret de famille ; Le questionnaire ci-joint ; Un certificat de fin de scolaritĂ© EXEAT Ă  partir de la rentrĂ©e 2020. Veuillez tĂ©lĂ©charger et nous retourner la fiche signalĂ©tique ci-dessous Pour tout renseignement complĂ©mentaire Division de la scolaritĂ© TĂ©lĂ©phone 01 71 14 28 37 Courriel DVESCO - DSDEN 92 ReplierPartie lĂ©gislative (Articles L111-1 Ă  L977-2). Replier PremiĂšre partie : Dispositions gĂ©nĂ©rales et communes (Articles L111-1 Ă  L257-1). Replier Livre Ier : Principes gĂ©nĂ©raux de l'Ă©ducation (Articles L111-1 Ă  L167-1). Replier Titre III : L'obligation scolaire, la gratuitĂ© et l'accueil des Ă©lĂšves des Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires (Articles L131-1 Ă  L133

Conseil d'ÉtatN° 432718ECLIFRCECHR2022 au recueil Lebon4Ăšme - 1Ăšre chambres rĂ©uniesMme Marie Grosset, rapporteurM. FrĂ©dĂ©ric Dieu, rapporteur publicSCP SEVAUX, MATHONNET ; SCP THOUVENIN, COUDRAY, GREVY, avocatsLecture du lundi 24 janvier 2022REPUBLIQUE FRANCAISEAU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Vu la procĂ©dure suivante M. B... Q... a demandĂ© au tribunal administratif de Paris d'annuler pour excĂšs de pouvoir la dĂ©cision implicite par laquelle le recteur de l'acadĂ©mie de Paris a refusĂ© de l'affecter dans un Ă©tablissement scolaire. Par un jugement n° 16118862 du 30 janvier 2018, le tribunal administratif de Paris a fait droit Ă  sa demande. Par un arrĂȘt n° 18PA02209 du 14 mai 2019, la cour administrative d'appel de Paris a rejetĂ© l'appel du ministre de l'Ă©ducation nationale et de la jeunesse formĂ© contre ce jugement. Par un pourvoi, un mĂ©moire en rĂ©plique et un nouveau mĂ©moire enregistrĂ©s au secrĂ©tariat du Conseil d'Etat le 17 juillet 2019 et les 17 mars et 29 mai 2020, le ministre de l'Ă©ducation nationale et de la jeunesse demande au Conseil 1° d'annuler l'arrĂȘt attaquĂ© ; 2° rĂ©glant l'affaire au fond, faire droit Ă  son appel. Vu les autres piĂšces du dossier ; Vu - la Constitution, notamment son PrĂ©ambule ; - le code de l'action sociale et des familles ; - le code civil ; - le code de l'Ă©ducation nationale ; - la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 ; - le code de justice administrative ; AprĂšs avoir entendu en sĂ©ance publique - le rapport de Mme Marie Grosset, maĂźtre des requĂȘtes, - les conclusions de M. FrĂ©dĂ©ric Dieu, rapporteur public ; La parole ayant Ă©tĂ© donnĂ©e, aprĂšs les conclusions, Ă  la SCP Thouvenin, Coudray, GrĂ©vy, avocat de M. P... ; ConsidĂ©rant ce qui suit 1. Il ressort des piĂšces du dossier soumis aux juges du fond que M. P..., de nationalitĂ© camerounaise, est entrĂ© en France en juillet 2015. Se dĂ©clarant nĂ© le 31 janvier 1999, il a Ă©tĂ© pris en charge par la permanence d'accueil et d'orientation des mineurs isolĂ©s Ă©trangers du dĂ©partement de Paris. Le 9 septembre 2015, le dĂ©partement de Paris a refusĂ© de l'admettre Ă  l'aide sociale Ă  l'enfance en raison d'un doute sur son Ăąge. Le 27 octobre 2016 M. P... a demandĂ© au tribunal administratif d'annuler pour excĂšs de pouvoir la dĂ©cision implicite de refus, nĂ©e du silence du rectorat de Paris sur sa demande de scolarisation. Par un jugement du 30 janvier 2018, le tribunal administratif a fait droit Ă  sa demande. Le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale se pourvoit en cassation contre l'arrĂȘt du 14 mai 2019 par lequel la cour administrative d'appel de Paris a rejetĂ© l'appel qu'il avait formĂ© contre ce jugement. 2. Le Groupe d'information et de soutien des immigrĂ©s-e-s, l'association Information sur les mineurs isolĂ©s Ă©trangers et l'association d'accĂšs aux droits des jeunes et d'accompagnements vers la majoritĂ© justifient d'un intĂ©rĂȘt suffisant au maintien de l'arrĂȘt attaquĂ©. Leur intervention est donc recevable. 3. En premier lieu, aux termes de l'article L. 111-1 du code de l'Ă©ducation, dans sa rĂ©daction alors applicable " L'Ă©ducation est la premiĂšre prioritĂ© nationale. Le service public de l'Ă©duction est conçu et organisĂ© en fonction des Ă©lĂšves et des Ă©tudiants. Il contribue Ă  l'Ă©galitĂ© des chances .... Il reconnaĂźt que tous les enfants partagent la capacitĂ© d'apprendre et de progresser. Il veille Ă  l'inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction. ... / Le droit Ă  l'Ă©ducation est garanti Ă  chacun afin de lui permettre de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, d'Ă©lever son niveau de formation initiale et continue, de s'insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle, d'exercer sa citoyennetĂ©. / ... ". Aux termes de l'article L. 111-2 du mĂȘme code, dans sa rĂ©daction alors applicable " Tout enfant a droit Ă  une formation scolaire qui, complĂ©tant l'action de sa famille, concourt Ă  son Ă©ducation. / La formation scolaire favorise l'Ă©panouissement de l'enfant, lui permet d'acquĂ©rir une culture, le prĂ©pare Ă  la vie professionnelle et Ă  l'exercice de ses responsabilitĂ©s d'homme et de citoyen. Elle constitue la base de l'Ă©ducation permanente. ... / Pour favoriser l'Ă©galitĂ© des chances, des dispositions appropriĂ©es rendent possible l'accĂšs de chacun, en fonction de ses aptitudes et de ses besoins particuliers, aux diffĂ©rents types ou niveaux de la formation scolaire ". Aux termes du premier alinĂ©a de l'article L. 131-1 du code de l'Ă©ducation, dans sa rĂ©daction alors applicable " L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et Ă©trangers entre six ans et seize ans ". 4. En jugeant qu'il rĂ©sulte de ces dispositions que la circonstance qu'un enfant ait dĂ©passĂ© l'Ăąge de l'instruction obligatoire ne fait pas obstacle Ă  ce qu'il puisse bĂ©nĂ©ficier d'une formation adaptĂ©e Ă  ses aptitudes et besoins particuliers, la cour administrative d'appel de Paris n'a pas commis d'erreur de droit. 5. En second lieu, aux termes de l'article L. 221-1 du code de l'action sociale et des familles " Le service de l'aide sociale Ă  l'enfance est un service non personnalisĂ© du dĂ©partement chargĂ© des missions suivantes ... / 5° Mener, notamment Ă  l'occasion de l'ensemble de ces interventions, des actions de prĂ©vention des situations de danger Ă  l'Ă©gard des mineurs et, sans prĂ©judice des compĂ©tences de l'autoritĂ© judiciaire, organiser le recueil et la transmission, dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 226-3, des informations prĂ©occupantes relatives aux mineurs dont la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© sont en danger ou risquent de l'ĂȘtre ou dont l'Ă©ducation ou le dĂ©veloppement sont compromis ou risquent de l'ĂȘtre, et participer Ă  leur protection ... ". Aux termes du premier alinĂ©a de l'article 375 du code civil " Si la santĂ©, la sĂ©curitĂ© ou la moralitĂ© d'un mineur non Ă©mancipĂ© sont en danger, ou si les conditions de son Ă©ducation ou de son dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d'assistance Ă©ducative peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par justice Ă  la requĂȘte des pĂšre et mĂšre conjointement, ou de l'un d'eux, de la personne ou du service Ă  qui l'enfant a Ă©tĂ© confiĂ© ou du tuteur, du mineur lui-mĂȘme ou du ministĂšre public. Dans les cas oĂč le ministĂšre public a Ă©tĂ© avisĂ© par le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental, il s'assure que la situation du mineur entre dans le champ d'application de l'article L. 226-4 du code de l'action sociale et des familles. Le juge peut se saisir d'office Ă  titre exceptionnel ". 6. En jugeant que la seule circonstance que le service de l'aide sociale Ă  l'enfance du dĂ©partement de Paris ait antĂ©rieurement estimĂ© qu'il avait un doute sur l'Ăąge de M. P... ne constituait pas, par elle-mĂȘme, un motif imposant au recteur de Paris de refuser Ă  l'intĂ©ressĂ© le bĂ©nĂ©fice d'une formation adaptĂ©e, dĂšs lors qu'il n'est pas tenu par cette apprĂ©ciation et qu'il lui incombe d'apprĂ©cier lui-mĂȘme la situation de l'intĂ©ressĂ© Ă  la date de sa dĂ©cision, au vu des Ă©lĂ©ments en sa possession, tels la dĂ©cision du service de l'aide sociale Ă  l'enfance et d'Ă©ventuels Ă©lĂ©ments postĂ©rieurs, la cour administrative d'appel de Paris n'a pas entachĂ© son arrĂȘt d'erreur de droit. 7. Il rĂ©sulte de tout ce qui prĂ©cĂšde que le pourvoi du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale ne peut qu'ĂȘtre rejetĂ©. 8. M. P... a obtenu le bĂ©nĂ©fice de l'aide juridictionnelle. Par suite, son avocat peut se prĂ©valoir des dispositions des articles L. 761-1 du code de justice administrative et 37 de la loi du 10 juillet 1991. Il y a lieu, dans les circonstances de l'espĂšce, et sous rĂ©serve que la SCP Thouvenin, Coudray, GrĂ©vy, avocat de M. P..., renonce Ă  percevoir la somme correspondant Ă  la part contributive de l'Etat, de mettre Ă  la charge de l'Etat la somme de 3 000 euros Ă  verser Ă  la SCP Thouvenin, Coudray, GrĂ©vy. D E C I D E - Article 1er L'intervention du Groupe d'information et de soutien des immigrĂ©s-e-s, de l'association Information sur les mineurs isolĂ©s Ă©trangers et de l'association d'accĂšs aux droits des jeunes et d'accompagnements vers la majoritĂ© est admise. Article 2 Le pourvoi du ministre de l'Ă©ducation nationale, de la jeunesse et des sports est rejetĂ©. Article 3 L'Etat versera Ă  la SCP Thouvenin, Coudray, GrĂ©vy, avocat de M. P... une somme de 3 000 euros en application des dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 37 de la loi du 10 juillet 1991, sous rĂ©serve que cette sociĂ©tĂ© renonce Ă  percevoir la somme correspondant Ă  la part contributive de l'Etat. Article 4 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e au ministre de l'Ă©ducation nationale, de la jeunesse et des sports, Ă  M. B... Q..., au Groupe d'information et de soutien des immigrĂ©s-e-s, Ă  l'association Information sur les mineurs isolĂ©s Ă©trangers et Ă  l'association d'accĂšs aux droits des jeunes et d'accompagnements vers la majoritĂ©. Copie sera adressĂ©e au DĂ©fenseur des droits. DĂ©libĂ©rĂ© Ă  l'issue de la sĂ©ance du 5 janvier 2022 oĂč siĂ©geaient M. RĂ©my Schwartz, prĂ©sident adjoint de la section du contentieux, prĂ©sidant ; Mme A... O..., Mme F... N..., prĂ©sidentes de chambre ; M. L... I..., Mme K... M..., Mme C... H..., M. D... J... et Mme Carine Chevrier conseillers d'Etat et Mme Marie Grosset, maĂźtre des requĂȘtes-rapporteure. Rendu le 24 janvier 2022. Le prĂ©sident SignĂ© M. RĂ©my Schwartz La rapporteure SignĂ© Mme Marie Grosset La secrĂ©taire SignĂ© Mme E... G...

PrincipesgĂ©nĂ©raux de l'Ă©ducation I-1-3. L’obligation et la gratuitĂ© scolaires I-1-3-1. L'obligation scolaire. Code de l'Ă©ducation (Articles R 131-1 Ă  R 131-19) Section 1. ContrĂŽle de l'obligation scolaire Sous-section 1. ContrĂŽle de l'inscription Art. R 131-1. — Afin de garantir aux enfants soumis Ă  l'obligati on scolaire le respect du droit Ă  l'instruction, les modalitĂ©s de

Toute demande d'autorisation comporte les piĂšces suivantes 1° Un formulaire de demande d'autorisation dont le modĂšle est fixĂ© par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale ; 2° Un document justifiant de l'identitĂ© de l'enfant ; 3° Un document justifiant de l'identitĂ© des personnes responsables de l'enfant ; 4° Un document justifiant de leur domicile ; 5° Un document justifiant de l'identitĂ© de la ou des personnes chargĂ©es d'instruire l'enfant lorsqu'il ne s'agit pas des personnes responsables de l'enfant. Lorsque la demande est prĂ©sentĂ©e en application du second alinĂ©a de l'article R. 131-11, elle est accompagnĂ©e de tout Ă©lĂ©ment justifiant que les motifs de la demande sont apparus postĂ©rieurement Ă  la pĂ©riode mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du mĂȘme reporter aux conditions d’application prĂ©vues par les articles 9 et 10 du dĂ©cret n° 2022-182 du 15 fĂ©vrier 2022.

ArticleD131-3-1 Version en vigueur depuis le 01 juillet 2020 CrĂ©ation DĂ©cret n°2020-811 du 29 juin 2020 - art. 1 Ne peuvent ĂȘtre exigĂ©es Ă  l'appui de la demande d'inscription sur la liste mentionnĂ©e Ă  l'article L. 131-6 que les piĂšces suivantes : 1° Un document justifiant de l'identitĂ© de l'enfant ;
Version en vigueur depuis le 02 septembre 2019Modifié par LOI n°2019-791 du 26 juillet 2019 - art. 11L'instruction est obligatoire pour chaque enfant dÚs l'ùge de trois ans et jusqu'à l'ùge de seize présente disposition ne fait pas obstacle à l'application des prescriptions particuliÚres imposant une scolarité plus à l'article 63 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur à la rentrée scolaire 2019.
Eneffet, les dispositions de l'article L. 131 -1 du Code de l'éducation retiennent que « l'instruction est obligatoire pour chaque enfant dÚs l'ùge de trois ans et jusqu'à l'ùge de seize ans. » Attention ! Le fait par un parent de ne pas scolariser son enfant constitue une infraction pénale. Lire la
Ne peuvent ĂȘtre exigĂ©es Ă  l'appui de la demande d'inscription sur la liste mentionnĂ©e Ă  l'article L. 131-6 que les piĂšces suivantes 1° Un document justifiant de l'identitĂ© de l'enfant ; 2° Un document justifiant de l'identitĂ© des personnes responsables de l'enfant ; 3° Un document justifiant de leur domicile. Les documents qui peuvent ĂȘtre produits au titre des 1° et 2° figurent en colonne A de l'article R. 113-5 du code des relations entre le public et l'administration. Lorsque les personnes responsables de l'enfant ne sont pas en mesure de produire l'un de ces documents, il peut ĂȘtre attestĂ© sur l'honneur des nom, prĂ©noms, date et lieu de naissance de l'enfant et de l'identitĂ© des personnes qui en sont responsables. Il peut ĂȘtre justifiĂ© du domicile par tous moyens, y compris une attestation sur l'honneur. Le maire peut faire procĂ©der Ă  la vĂ©rification de la domiciliation sur le territoire de la commune. Cette vĂ©rification ne peut faire obstacle Ă  l'inscription de l'enfant sur la liste Ă  l’article 2 du dĂ©cret n° 2020-811 du 29 juin 2020, les prĂ©sentes dispositions entrent en vigueur Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire 2020.

ArticleR131-1. Afin de garantir aux enfants soumis à l'obligation scolaire le respect du droit à l'instruction, les modalités de contrÎle de l'obligation, de la fréquentation et de l'assiduité scolaires sont définies par les articles R. 131-2 à R. 131-9, R. 131-17 et R. 131-18 conformément à l'article L. 131-12.

Les personnes responsables d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire dĂ©finie Ă  l'article L. 131-1 doivent le faire inscrire dans un Ă©tablissement d'enseignement public ou privĂ©, ou bien dĂ©clarer au maire et Ă  l'autoritĂ© de l'Etat compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation, qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille. Dans ce cas, il est exigĂ© une dĂ©claration mĂȘmes formalitĂ©s doivent ĂȘtre accomplies dans les huit jours qui suivent tout changement de rĂ©sidence ou de choix d' prĂ©sente obligation s'applique Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire de l'annĂ©e civile oĂč l'enfant atteint l'Ăąge de trois fait, pour les parents d'un enfant ou pour toute personne exerçant Ă  son Ă©gard l'autoritĂ© parentale ou une autoritĂ© de fait de façon continue, d'inscrire cet enfant dans un Ă©tablissement d'enseignement privĂ© qui a ouvert malgrĂ© l'opposition prĂ©vue au chapitre Ier du titre IV du livre IV du prĂ©sent code ou sans remplir les conditions prescrites au mĂȘme chapitre Ier, alors qu'ils ont dĂ©clarĂ© qu'ils feront donner Ă  cet enfant l'instruction dans la famille, est passible des peines prĂ©vues au premier alinĂ©a de l'article 441-7 du code familles domiciliĂ©es Ă  proximitĂ© de deux ou plusieurs Ă©coles publiques ont la facultĂ© de faire inscrire leurs enfants Ă  l'une ou l'autre de ces Ă©coles, qu'elle soit ou non sur le territoire de leur commune, Ă  moins qu'elle ne compte dĂ©jĂ  le nombre maximum d'Ă©lĂšves autorisĂ© par voie lorsque le ressort des Ă©coles publiques a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 212-7 du prĂ©sent code, les familles doivent se conformer Ă  la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal ou de l'organe dĂ©libĂ©rant de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent, dĂ©terminant le ressort de chacune de ces le ressort des Ă©coles publiques a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 212-7, l'inscription des Ă©lĂšves, dans les Ă©coles publiques ou privĂ©es, se fait sur prĂ©sentation d'un certificat d'inscription sur la liste scolaire prĂ©vue Ă  l'article L. 131-6. Ce certificat est dĂ©livrĂ© par le maire, qui y indique l'Ă©cole que l'enfant doit frĂ©quenter. En cas de refus d'inscription sur la liste scolaire de la part du maire sans motif lĂ©gitime, le directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale agissant sur dĂ©lĂ©gation du prĂ©fet procĂšde Ă  cette inscription, en application de l'article L. 2122-34 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, aprĂšs en avoir requis le domiciliation des parents Ă  l'Ă©tranger ne peut ĂȘtre une cause de refus d'inscription d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire. Chaque enfant est inscrit soit dans la commune oĂč ses parents ont une rĂ©sidence, soit dans celle du domicile de la personne qui en a la garde, soit dans celle oĂč est situĂ© un Ă©tablissement ou une section d'Ă©tablissement destinĂ©s plus particuliĂšrement aux enfants de Français Ă©tablis hors de statut ou le mode d'habitat des familles installĂ©es sur le territoire de la commune ne peut ĂȘtre une cause de refus d'inscription d'un enfant soumis Ă  l'obligation scolaire. Lorsque la famille n'a pas de domicile stable, l'inscription dans un Ă©tablissement public ou privĂ© peut ĂȘtre cumulĂ©e avec l'inscription auprĂšs du service public du numĂ©rique Ă©ducatif et de l'enseignement Ă  distance prĂ©vu Ă  l'article L. conclusion d'un contrat de travail Ă  caractĂšre saisonnier ouvre le droit de faire inscrire ses enfants dans une Ă©cole de la commune de son lieu de rĂ©sidence temporaire ou de aux dispositions de l'article 63 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur Ă  la rentrĂ©e scolaire 2019. ArticleL131-1-1 du Code de l'Ă©ducation - Le droit de l'enfant Ă  l'instruction a pour objet de lui garantir, d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, RĂ©sumĂ© L’éducation et l’instruction ont Ă©tĂ© fortement mises Ă  l’épreuve durant l’état d’urgence sanitaire par les multiples mesures gouvernementales alors adoptĂ©es. Si le systĂšme scolaire a montrĂ© une rĂ©elle capacitĂ© d’adaptation pour prĂ©server les principales missions d’instruction, l’usage de la technologie et la mise en place d’un enseignement Ă  distance ont indiscutablement entravĂ© la construction sociale des de page Texte intĂ©gral 1 Allocution tĂ©lĂ©visĂ©e de M. Emmanuel Macron, prĂ©sident de la RĂ©publique, sur l’annonce d’un nouveau ... 1“D'abord, nos enfants ne sauraient ĂȘtre durablement privĂ©s d'instruction, d'Ă©ducation, de contact avec le systĂšme scolaire. Trop de consĂ©quences, trop de dĂ©gĂąts, en particulier pour les plus modestes”1. C’est en ces termes clairs que le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Emmanuel Macron, avait annoncĂ©, le 28 octobre 2020, les mesures prises pour les Ă©tablissements scolaires lors du deuxiĂšme confinement. En effet, le premier Ă©tat d’urgence sanitaire n’avait pas manquĂ© d’emporter des critiques en matiĂšre d’instruction et d’éducation auxquelles le gouvernement a tentĂ©, tant bien que mal, de rĂ©pondre par la suite. 2 J. Locke, PensĂ©es sur l’éducation, 1693. 3 J. Robert et J. Duffar, Droits de l'homme et libertĂ©s fondamentales, Montchrestien, 5e Ă©d., 1994, p ... 2Les notions d’instruction et d’éducation Ă©voquĂ©es par le chef de l’État ne doivent, pas ĂȘtre confondues. Bien qu’intimement liĂ©es, elles se diffĂ©rencient l’une de l’autre l’instruction Ă©tant, comme le disait Locke, “la moindre partie de l'Ă©ducation”2. Au terme de son article le Code de l’éducation prĂ©cise que l’instruction est destinĂ©e Ă  garantir l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique » tandis que l’éducation permet de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, d'Ă©lever son niveau de formation initiale et continue, de s'insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle et d'exercer sa citoyennetĂ© ». L’instruction fait donc rĂ©fĂ©rence Ă  la connaissance, acquise grĂące Ă  l’enseignement quand l’éducation Ă©voque un savoir savoir-ĂȘtre, savoir-vivre, savoir-faire et comprend donc une dimension culturelle et citoyenne. Instruction et Ă©ducation ont ceci de commun d’ĂȘtre reconnues en tant que droits crĂ©ances de l’individu. Opposables Ă  l’Etat, il confĂšre au citoyen le droit d’exiger une prestation de lui3. 4 DĂ©claration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 dans son article 22 ; Pacte international r ... 5 Article 2 du premier protocole additionnel de la Convention europĂ©enne des droits de l’Homme. 6 CEDH, 7 décembre 1976, Kjeldsen, Busk Madsen et Pedersen, n° 5095/71. 7 Loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire, dite “Loi Jules Ferry”. 8 La loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une Ă©cole de la confiance a abaissĂ© l'Ăąge de l'instructi ... 9 Article du Code de l’éducation. 10 Article 132-1 du Code de l’éducation. 3Le droit Ă  l’instruction et, plus largement, le droit Ă  l’éducation sont consacrĂ©s tant Ă  l’échelle internationale4 qu’au niveau du droit europĂ©en5 qui Ă©rige l’instruction au rang de principe fondamental dans son arrĂȘt Kjeldsen, Busk Madsen et Pedersen de 19766. Au plan interne, c’est le prĂ©ambule de la Constitution de 1946 qui offre Ă  ce droit une assise constitutionnelle complĂ©tĂ©e par les dispositions du Code de l’éducation. Il dĂ©coule de ces textes une obligation d’instruction - posĂ©e dĂšs 18827 - pesant sur les enfants ĂągĂ©s de trois8 Ă  seize ans9 et l’obligation pour l’État de garantir l’accĂšs aux Ă©tablissements scolaires ainsi que la gratuitĂ© des Ă©tablissements publics10. 11 Ce régime juridique exceptionnel en France a Ă©tĂ© créé pour faire face au ​cas de catastrophe san ... 12 ArrĂȘtĂ© du 14 mars 2020 du ministre des solidaritĂ© et de la santĂ© portant diverses mesures relatives ... 13 DĂ©cret n° 2020-548 du 11 mai 2020 puis article 33 du dĂ©cret n° 2020-663 du 31 mai 2020. 14 Instruction n° 614/SG du 6 mai 2020 du Premier ministre relative Ă  la mise en Ɠuvre territoriale du ... 4L’Etat s’est-il correctement acquittĂ© de ses obligations en ce domaine pendant la crise sanitaire ? Lors du premier Ă©tat d’urgence sanitaire et du confinement gĂ©nĂ©ral11 les Ă©tablissements d’enseignements primaire et secondaire, tout comme les universitĂ©s, ont Ă©tĂ© fermĂ©s12. À partir du mois de mai les Ă©tablissements ont progressivement recommencĂ© Ă  accueillir les usagers13, d’abord dans les Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires, puis, dans les collĂšges et les classes de lycĂ©es prĂ©parant le baccalaurĂ©at. Le Premier ministre ayant confiĂ© Ă  l'autoritĂ© acadĂ©mique le soin de dĂ©cider les modalitĂ©s de reprise de l’activitĂ© choix des classes, des publics prioritaires, de l’organisation de la semaine scolaire, etc., de grandes disparitĂ©s sont apparues14. 15 DĂ©cret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire fac ... 5À l’occasion du deuxiĂšme Ă©tat d’urgence sanitaire, le gouvernement a clairement affichĂ© sa volontĂ© de limiter les effets des mesures sanitaires sur l’éducation et a maintenu l’accueil des Ă©lĂšves et des enfants dans les crĂšches, Ă©coles, collĂšges et lycĂ©es avec des adaptations – allant de la rĂ©organisation des cantines scolaires Ă  la demi-jauge dans les lycĂ©es – pour permettre le respect des exigences sanitaires15. Les Ă©tudiants de l’enseignement supĂ©rieur sont quant Ă  eux restĂ©s exclus de cet assouplissement. Leur accueil dans les Ă©tablissements a Ă©tĂ© limitĂ© Ă  quelques motifs rendez-vous administratifs, accĂšs aux bibliothĂšques universitaires
 et les enseignements se sont tenus en distanciel. 16 Article du Code de l’éducation. 6MalgrĂ© la volontĂ© politique affichĂ©e de prĂ©server l’école, il convient de se pencher sur la conciliation rĂ©ellement opĂ©rĂ©e entre d’une part les droits Ă  l’instruction et Ă  l’éducation et d’autre part l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santĂ©. Dans ce contexte exceptionnel, l’éducation a-t-elle pu demeurer “la premiĂšre prioritĂ© nationale”16 ? 7 De cet examen il apparaĂźt que si le droit Ă  l’instruction a Ă©tĂ© relativement prĂ©servĂ© I, le droit Ă  l’éducation a Ă©tĂ© profondĂ©ment altĂ©rĂ© II. I. Un droit Ă  l’instruction prĂ©servĂ© 17 Article du Code de l’éducation. 18 Article du Code de l’éducation “ cette instruction obligatoire est assurĂ©e prioritairem ... 19 CEDH, Konrad et autres c. Allemagne dĂ©c., no 35504/03, 11 septembre 2006 8Au terme de la Charte sociale europĂ©enne du Conseil de l’Europe l’instruction visant la transmission des connaissances et la formation intellectuelle », l’État partie doit veiller Ă  ce que les informations et connaissances 
 soient dĂ©livrĂ©es de maniĂšre objective, critique et pluraliste »., et ce, mĂȘme en prison. Il fait donc partie des prĂ©rogatives attachĂ©es Ă  la personne garanties par le lĂ©gislateur. Dans cette perspective, le droit Ă  l’instruction peut ĂȘtre appliquĂ© et respectĂ© Ă  travers diffĂ©rents procĂ©dĂ©s. ParallĂšlement, la libertĂ© d’enseignement Ă©tant consacrĂ©e au titre de principe fondamental reconnu par les lois de la RĂ©publique, l’obligation d’instruction - aujourd’hui de trois Ă  seize ans - peut ĂȘtre suivie selon diverses modalitĂ©s laissĂ©es au libre choix des intĂ©ressĂ©s dans un Ă©tablissement scolaire public, privĂ© ou au sein de la famille17, mĂȘme si la prioritĂ© est donnĂ©e Ă  l’instruction au sein des Ă©tablissements d’enseignement18. En ce sens un Etat peut imposer la scolarisation obligatoire des enfants, que ce soit dans le cadre d’établissements publics ou par le biais d’institutions privĂ©es dont la qualitĂ© rĂ©ponde Ă  ses exigences de qualitĂ© »19. Bien que la France laisse le choix des modalitĂ©s d'instruction aux parents, le rĂ©cent projet de loi confortant le respect des principes de la RĂ©publique et de lutte contre le sĂ©paratisme, fait apparaĂźtre l’enseignement en prĂ©sentiel dispensĂ© de maniĂšre collective comme la voie privilĂ©giĂ©e. 20 Note DAJ A1 n° 2020-0507 du 7 mai 2020. 21 TA Toulouse, 5 juin 2020, n° 2002139 ; TA Dijon, 9 juin 2020, n° 2001358 ; TA La RĂ©union, 11 juin 2 ... 9A cet Ă©gard, l’annonce, le 11 mars 2020, par le ministre de l’Éducation, Jean Michel Blanquer, de la fermeture des crĂšches, Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es et universitĂ©s, inaugurant pour beaucoup l'Ă©cole Ă  la maison », marque le dĂ©but d’une nouvelle Ăšre dans la mise en Ɠuvre du droit Ă  l’instruction. Les Ă©tablissements Ă©tant fermĂ©s, ce n’est plus par choix mais par nĂ©cessitĂ© que l’école doit se faire Ă  la maison. L’exception de l’instruction Ă  la maison devient de facto la rĂšgle. Le dĂ©veloppement des outils numĂ©riques et du distanciel » par les cours en visio » a permis, selon les pouvoirs publics, d’assurer le maintien des enseignements et donc de limiter les effets du confinement sur l’instruction. Ainsi pour la Direction des affaires juridiques, les importants efforts faits par le ministĂšre de l’Éducation nationale ont permis de garantir la continuitĂ© de l’obligation d’instruction, notamment en dĂ©veloppant de nombreux outils d’enseignement Ă  distance20. Le juge va dans le mĂȘme sens, rejetant toutes les requĂȘtes introduites par les parents d’élĂšves dĂšs lors que les modalitĂ©s d’accueil, mĂȘme si elles ne permettaient pas d'accueillir l’ensemble des Ă©lĂšves pendant la totalitĂ© du temps scolaire, Ă©taient justifiĂ©es21. 22 Article 2 de l’ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020 relative Ă  l'organisation des examens et conc ... 23 DĂ©cret n° 2020-721 du 13 juin 2020 relatif Ă  l'organisation de l'examen du baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral et ... 24 Note d’information n° sur les premiers rĂ©sultats, juillet 2020 DEPP. 10En effet, la fermeture des Ă©tablissements n’a pas Ă©tĂ© synonyme d’arrĂȘt des cours ; mĂȘme les examens de fin d’annĂ©e ont Ă©tĂ© maintenus. L’ordonnance du 27 mars 2020 a permis d'adaptation des modalitĂ©s d’accĂšs aux formations et la dĂ©livrance des diplĂŽmes de l’enseignement supĂ©rieur22. Pour le baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral et technologique, l’épreuve anticipĂ©e de français a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la prise en compte des notes de contrĂŽle continu23. Enseignants, Ă©lĂšves et parents ont su, ou du moins ont dĂ», s’adapter Ă  ce nouveau modĂšle d’apprentissage. Des enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es par la DEPP Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance dressent un bilan positif de l’expĂ©rience scolaire durant le confinement de 2020. Ainsi, par exemple, 68% des professeurs de collĂšges et lycĂ©es estiment que les Ă©lĂšves ont appris de maniĂšre satisfaisante et 85% des Ă©lĂšves de ces Ă©tablissements disent avoir su travailler en autonomie24. Alors que la fermeture des Ă©tablissements scolaires fut prononcĂ©e compte tenu des circonstances sans aucune anticipation, le droit Ă  l’instruction – entendu comme le droit Ă  la dĂ©livrance des connaissances - semble avoir Ă©tĂ© prĂ©servĂ© par l’objectif de continuitĂ© pĂ©dagogique. 11Mais Ă  quel prix ? 25 EnquĂȘte Synlab sur le dĂ©crochage, menĂ©e du 25 au 28 avril 2020 auprĂšs de 1001 enseignants d’établis ... 26 ConsĂ©quences de la fermeture des Ă©coles » UNESCO, 29 avril 2020. 12Si la dĂ©matĂ©rialisation des enseignements constitue une remarquable adaptation aux circonstances, elle a pu avoir des effets dĂ©lĂ©tĂšres. Bien que l’enquĂȘte pĂ©dagogique prĂ©vue dans le cadre de l’instruction Ă  la maison afin de “s'assurer de l'acquisition progressive par l'enfant de chacun des domaines du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture” n’ait pas eu lieu pendant l’état d’urgence sanitaire oĂč l’instruction Ă  la maison devenait la rĂšgle, on dispose d’un certain nombre de donnĂ©es en ce sens. Il ressort en particulier de diffĂ©rentes enquĂȘtes une sensible augmentation du taux de dĂ©crochage scolaire estimĂ© de 5 Ă  8% au niveau national25 qui se traduit par une forte difficultĂ© Ă  faire revenir durablement certains Ă©lĂšves Ă  l’école une fois les Ă©tablissements scolaires rĂ©ouverts26. 27 Direction de l’information lĂ©gale et administrative Premier ministre, Tests salivaires dans les ... 28 S. Mandard, Covid-19 les capteurs de CO2 et les purificateurs d’air font leur apparition dans l ... 13Conscient de ces effets de l’école en distanciel, le gouvernement a cherchĂ© dans les autres temps de la crise Ă  rĂ©pondre au risque sanitaire accru en renforçant les protocoles sanitaires dans les Ă©tablissements et en Ă©vitant toute nouvelle fermeture gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Il est vrai que le matĂ©riel de prĂ©vention/protection alors disponible masques, gel hydroalcoolique, tests PCR puis salivaires27 a permis d’adopter d’autres solutions que la fermeture des Ă©tablissements. L’enjeu est aujourd’hui, dans la perspective d’une possible quatriĂšme vague, d’équiper les Ă©tablissements scolaires de capteurs de CO2 et de systĂšmes de de ventilation28, aujourd’hui, applicable aux Ă©tablissements scolaires. DĂšs lors, il n’existe donc pas de fatalitĂ© Ă  ce que l’atteinte au droit Ă  l’instruction soit encore constituĂ©e par des fermetures administratives des classes et l’égalitĂ© menacĂ©e par une par une organisation des cours trĂšs variable prĂ©sentiel, demi-classes, demi-journĂ©es, groupes alternĂ©s selon les Ă©tablissements en particulier entre ceux relevant du privĂ© et ceux dĂ©pendant du public, parfois sur un mĂȘme territoire. 29 J. Cahon, “ La crise du coronavirus peut-elle transformer l’école ?”, France Culture, 14 mai 2020. 30 Ibid. 14La crise sanitaire n’a pas marquĂ© de paralysie ni stoppĂ© l’instruction. Au prix d’efforts considĂ©rables d’adaptation de l’ensemble des acteurs du systĂšme Ă©ducatif, elle a mĂȘme pu susciter de nouvelles expĂ©riences pĂ©dagogiques, marquĂ©es par la crĂ©ativitĂ© et l’autonomie29. Car les diffĂ©rents acteurs se sont adaptĂ©s au bouleversement. Toutefois comme toute crise, elle a accĂ©lĂ©rĂ© la remise en question du systĂšme scolaire30. Selon certains enseignants, la situation a ouvert la porte Ă  un nouveau mode d’apprentissage plus crĂ©atif, plus autonome. Pour autant, cette relative prĂ©servation du droit Ă  l’instruction ne doit pas masquer les mises en cause du droit Ă  l’instruction, ni son adaptation inattendue faire illusion quant au droit Ă  l’éducation, qui lui, semble quelque peu mis de cĂŽtĂ©. II. Un droit Ă  l’éducation vidĂ© de sa substance 15La situation du droit Ă  l’éducation est bien diffĂ©rente dans ce contexte. D’ailleurs le mot â€œĂ©duquer”, du latin educere, guidĂ©e hors de », renvoie Ă  l’idĂ©e de dĂ©velopper, et par extension accompagner vers un accomplissement. En effet, le droit Ă  l’éducation contrairement au droit Ă  l’instruction, comprend des caractĂ©ristiques relevant du bien-ĂȘtre et de la transmission des codes de la sociĂ©tĂ©. Il doit prendre en compte l’épanouissement de l’enfant et de l’adolescent. L’école doit permettre Ă  chaque individu de trouver sa place dans la sociĂ©tĂ© aussi bien professionnellement que socialement. D’aprĂšs l’article du code de l’éducation “L'Ă©ducation est la premiĂšre prioritĂ© nationale. Le service public de l'Ă©ducation est conçu et organisĂ© en fonction des Ă©lĂšves et des Ă©tudiants. Il contribue Ă  l'Ă©galitĂ© des chances et Ă  lutter contre les inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales en matiĂšre de rĂ©ussite scolaire et Ă©ducative. ... Il veille Ă©galement Ă  la mixitĂ© sociale des publics scolarisĂ©s au sein des Ă©tablissements d'enseignement.” 16L’éducation actuelle n’est plus conforme aux objectifs citĂ©s par cet article du code de l'Ă©ducation. PremiĂšrement, la fermeture totale des universitĂ©s pendant de longs mois a privĂ© les Ă©tudiants des lieux d’enseignements qui sont autant d'espaces de socialisation. Les Ă©lĂšves dans une moindre mesure en ont Ă©galement Ă©tĂ© privĂ©s. Or l’isolement empĂȘche les Ă©lĂšves de se “construire” dans un univers autonome en dehors de la sphĂšre familiale. Et c'est Ă©videmment la mĂȘme difficultĂ© qui se pose aux Ă©tudiants. 31 AssemblĂ©e nationale, rapport de “la Commission d’enquĂȘte pour mesurer et prĂ©venir les effets de la ... 32 Le Monde, La crise de la santĂ© mentale Ă©tudiante prĂ©cĂšde le Covid-19, elle ne s’éteindra pas avec ... 17DeuxiĂšmement, l’indĂ©pendance nĂ©cessaire au façonnage du comportement social des enfants et adolescents ou des jeunes adultes disparaĂźt. En effet, lorsque les enfants, adolescents ou Ă©tudiants retournĂ©s dans leur famille sont en permanence entourĂ©s de leurs repĂšres Ă©tablis depuis l’enfance, constituĂ©s de leurs parents, tuteurs ou autres. Le rapport de “la Commission d’enquĂȘte pour mesurer et prĂ©venir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse”31 met en avant le sentiment d’insĂ©curitĂ© que certains individus ont dĂ©veloppĂ© quand ils imaginent ou concrĂ©tisent la sortie de leur cellule familiale lors de la reprise des enseignements en prĂ©sentiel. S'agissant des Ă©tudiants demeurĂ©s isolĂ©s pendant le confinement, l'effet est comparable32. Il en rĂ©sulte un appel gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă  un retour dans les Ă©tablissements d'enseignement. En effet, malgrĂ© le maintien de l’instruction, les Ă©lĂšves comme les Ă©tudiants souffrent d'une carence de socialisation. Ils ont besoin d’un espace neutre ou non-familial dans lequel ils peuvent ĂȘtre confrontĂ©s Ă  la diversitĂ© et espĂ©rer se construire de maniĂšre Ă©quilibrĂ©e. C'est l'un des aspects essentiels du droit Ă  l’éducation. 33 C. Delbecque, LycĂ©es entre public et privĂ©, l’enseignement “hybride” fait craindre de nouvelles ... 34 M. Thomas, Parcoursup le 100% prĂ©sentiel » utilisĂ© comme argument par certains lycĂ©es privĂ©s ... 18TroisiĂšmement, la rĂ©ouverture des Ă©tablissements d'enseignement tant souhaitĂ©e est rĂ©alisĂ©e par paliers. Les classes rĂ©ouvertes sont d'abord choisies en fonction des examens en jeu comme le brevet ou le baccalaurĂ©at. L’importance est donnĂ©e Ă  la rĂ©ussite acadĂ©mique et non Ă  la santĂ© mentale des Ă©lĂšves. De plus, Ă  la fin du premier confinement, les Ă©tablissements n’ont pas ouvert simultanĂ©ment dans tout le pays. L’ouverture Ă©tait conditionnĂ©e par le niveau de circulation du virus selon les rĂ©gions ou les dĂ©partements. Ainsi, certains collĂšges ont pu accueillir des Ă©lĂšves quand d’autres gardaient leurs portes closes. Un dĂ©calage est nĂ© entre les Ă©tablissements et donc entre les Ă©lĂšves. Lors du second confinement, des inĂ©galitĂ©s de traitement quant Ă  la gestion et Ă  l’ouverture des Ă©tablissements ont Ă©tĂ© accentuĂ©es. Si le ministĂšre de l’Éducation nationale a autorisĂ© un fonctionnement en demi-jauge, soit 50% de l’effectif total de l’établissement et non de la classe, l’organisation des classes est laissĂ©e Ă  l’apprĂ©ciation des directeurs et des Ă©quipes pĂ©dagogiques, si bien que le protocole a pu diffĂ©rer d’un Ă©tablissement Ă  l’autre. Ainsi, le SNES-FSU - syndicat majoritaire des enseignants du second degrĂ© - observe que certains lycĂ©es privĂ©s et certains lycĂ©es publics de centre-ville “ont maintenu la jauge complĂšte, sans se prĂ©occuper des conditions sanitaires”33. Par consĂ©quent, certains Ă©tablissements et parfois seulement certaines classes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un enseignement 100% prĂ©sentiel contrairement Ă  d’autres. Dans le supĂ©rieur, mĂȘme constat, puisque les classes prĂ©paratoires ont pu rester ouvertes, alors que les universitĂ©s, elles, ont dĂ» fermer leurs portes aux Ă©tudiants, crĂ©ant ainsi des inĂ©galitĂ©s de traitements entre Ă©tudiants. Pourtant, bĂ©nĂ©ficier d’un retour plus rapide en prĂ©sentiel peut constituer un avantage en matiĂšre de rĂ©ussite et de bien-ĂȘtre mental. Cette prĂ©sence Ă  100% semble, par ailleurs, avoir eu certaines consĂ©quences sur les rĂ©sultats de Parcoursup, l'argument du 100% prĂ©sentiel ayant Ă©tĂ© utilisĂ© pour valoriser des candidatures34. 35 LCI, “RĂ©ouverture des Ă©tablissements scolaires ce qu'en pensent les parents, les Ă©lĂšves et les re ... 36 TA Toulouse, 5 juin 2020, n° 2002139. 19Un autre aspect doit ĂȘtre pris en compte l’ouverture puis la fermeture des Ă©tablissements produisant un “effet yo-yo”. Deux hypothĂšses peuvent apparaĂźtre une capacitĂ© d’adaptation renforcĂ©e ou une perte de repĂšre impactant le mental. Les journaux tĂ©lĂ©visĂ©s Ă  la fin du mois de mai 2020 montraient des enfants unanimement enjouĂ©s de leur retour Ă  l’école35. Ils sont portĂ©s par le soulagement de la fin de l’enseignement Ă  distance et de la parentalitĂ© omniprĂ©sente dans leurs vies. Pourtant, certaines catĂ©gories d’élĂšves n’ont pas pu bĂ©nĂ©ficier d’un retour dans les Ă©tablissements scolaires. L’aspect prĂ©sentiel des cours n’a pas Ă©tĂ© programmĂ© pour l’enseignement supĂ©rieur Ă  la fin du premier confinement avant la rentrĂ©e suivante. Il a Ă©galement Ă©tĂ© plus tardif Ă  la fin du second confinement. Seuls les Ă©tudiants de premiĂšre annĂ©e ont pu rejoindre leurs universitĂ©s le 25 janvier 2021 et ce dans des conditions trĂšs strictes selon les Ă©tablissements demi-jauges, travaux dirigĂ©s exclusifs, 20% de l'effectif total des Ă©tablissements, etc.. À ce titre, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s a induit que “ la dĂ©cision de l’autoritĂ© acadĂ©mique de ne pas accueillir les Ă©lĂšves pendant l’intĂ©gralitĂ© du temps scolaire ne constituait pas une discrimination en fonction de la situation familiale au sens des dispositions de l’article 225-1 du Code pĂ©nal ” 36. 37 TA Montreuil, 20 mai 2020, n° 2004683. 20Les disparitĂ©s ont Ă©tĂ© aggravĂ©es par la dĂ©cision de certains maires d’user de leurs pouvoirs de police pour garder des Ă©coles ou des classes fermĂ©es malgrĂ© la levĂ©e progressive des obstacles Ă  la rĂ©ouverture. Dans ces cas, les juges des rĂ©fĂ©rĂ©s ont pu suspendre ces arrĂȘtĂ©s de fermeture des Ă©coles sur le fondement de l’atteinte au droit d’accĂšs Ă  l’instruction37. LĂ  encore les cas de figures se sont multipliĂ©s selon les communes . Et la loi en dĂ©finitive n'a pas Ă©tĂ© appliquĂ©e de la mĂȘme maniĂšre sur tout le territoire, loin s'en faut. 38 CNCDH, Avis A-2020-7, 26 mai 2020. 39 S. Ć tech, I. SmetáčkovĂĄ, L’enseignement distanciel en RĂ©publique tchĂšque – le miroir familial des ... 40 AssemblĂ©e nationale, “Rapport de la Commission d’enquĂȘte pour mesurer et prĂ©venir les effets de la ... 21Pourtant, l’éducation doit prĂ©cisĂ©ment garantir l’égalitĂ©. D’aprĂšs “l’avis État d’urgence sanitaire le droit Ă  l’éducation Ă  l’aune du Covid 19”38, le droit Ă  l’éducation est en effet garanti nonobstant l’origine, la situation administrative et le lieu d’habitation. Il est apparu Ă©vident que le confinement, avec sa consĂ©quence directe l'Ă©cole Ă  la maison », n'a pu maintenir cette Ă©galitĂ© dont seule l'Ă©cole est capable. Dans les foyers, les Ă©lĂšves sont tributaires de leurs conditions sociales. Une Ă©tude tchĂšque menĂ©e par Ć tech Stanislav39 a fait ressortir une diffĂ©rence de rĂ©ussite notable entre les Ă©lĂšves dont les parents ont fait des Ă©tudes supĂ©rieures au baccalaurĂ©at et ceux qui ont atteint un niveau d’éducation infĂ©rieur au baccalaurĂ©at. La premiĂšre catĂ©gorie a bĂ©nĂ©ficiĂ© de meilleurs Ă©quipements, de parents plus prĂ©sents du fait de la flexibilitĂ© de leurs conditions de travail souvent possibles Ă  distance et d’une plus grande structuration de leur apprentissage. En France, Carla Dugault, co-prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration des conseils de parents d’élĂšves des Ă©coles publiques FCPE, a mis en avant des facteurs similaires creusant les inĂ©galitĂ©s “connexion internet, matĂ©riel, connaissance de la culture scolaire, contexte environnemental, sanitaire, social et familial, accompagnement et autonomie” 40. 41 Tomasevski K. 2002. Rapport annuel sur le droit Ă  l’éducation. PrĂ©sentĂ© en application de la rĂ©so ... 42 Le Monde, 17 mars 2015, “Le mĂ©rite, n’a rien d’une valeur. Il est une façon de concilier l’exigence ... 22L’état d’urgence sanitaire apparaĂźt alors comme un frein Ă  la mobilitĂ© sociale intergĂ©nĂ©rationnelle, mais Ă©galement intragĂ©nĂ©rationnelle. Celles-ci pourraient ĂȘtre conditionnĂ©es au respect de quatre Ă©lĂ©ments d’aprĂšs la rapporteure sur le droit de l’éducation dans le rapport sur le droit de l’éducation de 200241 la dotation nombres suffisants d’écoles, l’accessibilitĂ©, l’acceptabilitĂ© et l’adaptabilitĂ©. La rĂ©union de ces quatre critĂšres pourrait permettre de reproduire la mĂ©ritocratie dĂ©crite par Mona Ozouf. De son point de vue, la connaissance n’est pas innĂ©e. L’école la partage et donne de maniĂšre Ă©gale les outils permettant d’acquĂ©rir une place par le mĂ©rite. L’enseignement Ă  distance permet une continuitĂ© pĂ©dagogique, mais entrave le mĂ©rite puisque l’égalitĂ© n’est plus la norme en dehors de l’enceinte de l’école. Elle avait dĂ©clarĂ© Ă  ce sujet que L’école se propose de nous apprendre Ă  exercer notre raison, facultĂ© qui, Ă  l’en croire, est trĂšs Ă©galement distribuĂ©e. Puisque tout, sans exception, est justiciable de l’analyse intellectuelle, l’école promet le monde Ă  qui veut s’en saisir
 il n’est rien dont un ĂȘtre raisonnable ne puisse venir Ă  bout. Et devant cette tĂąche, nous sommes tous Ă  Ă©galitĂ©42. ». Un retour physique Ă  l’école apparaĂźt alors comme l’unique solution pour rĂ©tablir une Ă©galitĂ© promise par le droit Ă  l’éducation et par extension le droit Ă  l’instruction. 23À l'image du reste de la sociĂ©tĂ©, la crise sanitaire n’était-elle pas l’occasion pour le systĂšme d’instruction de se rĂ©inventer en se construisant autrement et d’envisager des changements Ă  long terme ? * Les Lettres ActualitĂ©s Droits-LibertĂ©s » ADL du CREDOF pour s’y abonner sont accessibles sur le site de la Revue des Droits de l’Homme RevDH – Contact Haut de page Notes 1 Allocution tĂ©lĂ©visĂ©e de M. Emmanuel Macron, prĂ©sident de la RĂ©publique, sur l’annonce d’un nouveau confinement d’une durĂ©e d’un mois minimum pour lutter contre l’épidĂ©mie de Covid-19, 28 octobre 2020, Vie 2 J. Locke, PensĂ©es sur l’éducation, 1693. 3 J. Robert et J. Duffar, Droits de l'homme et libertĂ©s fondamentales, Montchrestien, 5e Ă©d., 1994, p. 64. 4 DĂ©claration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 dans son article 22 ; Pacte international relatif aux droits Ă©conomiques, sociaux et culturels de 1966 dans ses articles 2, 13 et 14 ; Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 dans ses article 2, 9, 28 et 29. 5 Article 2 du premier protocole additionnel de la Convention europĂ©enne des droits de l’Homme. 6 CEDH, 7 décembre 1976, Kjeldsen, Busk Madsen et Pedersen, n° 5095/71. 7 Loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire, dite “Loi Jules Ferry”. 8 La loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une Ă©cole de la confiance a abaissĂ© l'Ăąge de l'instruction obligatoire de 6 Ă  3 ans et consacre l'obligation de formation pour tous les jeunes de 16 Ă  18 ans. 9 Article du Code de l’éducation. 10 Article 132-1 du Code de l’éducation. 11 Ce régime juridique exceptionnel en France a Ă©tĂ© créé pour faire face au ​cas de catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population »​ article du Code de la santé publique. InstaurĂ© la premiĂšre fois pour une durĂ©e exceptionnelle de deux mois par la loi du 23 mars 2020 qui l’avait codifiĂ© aux articles Ă  du CSP, l'Ă©tat d'urgence sanitaire a ensuite Ă©tĂ© prolongĂ© jusqu'au 10 juillet. Suite Ă  la rĂ©surgence de l'Ă©pidĂ©mie pendant le nouveau rĂ©gime transitoire mis en place La loi du 9 juillet 2020 organisant la sortie de l'Ă©tat d'urgence sanitaire avait mis en place un rĂ©gime transitoire autorisant le gouvernement Ă  prendre des mesures exceptionnelles pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19 jusqu'au 31 octobre 2020, l'Ă©tat d’urgence sanitaire a Ă©tĂ© de nouveau dĂ©clarĂ© par dĂ©cret DĂ©cret n° 2020-1257 du 14 octobre 2020 Ă  compter du 17 octobre 2020. Il fut alors prolongĂ© Ă  deux reprises Loi du 14 novembre 2020 qui le prolonge jusqu'au 16 fĂ©vrier 2021 puis par la loi du 15 fĂ©vrier 2021 qui le prolonge jusqu'au 1er juin 2021 et en vigueur jusqu’au 1er juin 2021 Il laisse place Ă  un nouveau rĂ©gime transitoire du 2 juin 2021 au 30 septembre 2021 mis en Ɠuvre par le dĂ©cret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires Ă  la gestion de la sortie de crise sanitaire. Ce rĂ©gime d’exception qui a pour but d’adapter l’ordre juridique à une situation extraordinaire implique la suspension de la jouissance de nombreux droits et libertés. 12 ArrĂȘtĂ© du 14 mars 2020 du ministre des solidaritĂ© et de la santĂ© portant diverses mesures relatives Ă  la lutte contre la propagation. Puis l’accueil au sein de ces Ă©tablissements a Ă©tĂ© suspendu jusqu’en mai par le dĂ©cret Article 9 du dĂ©cret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19. 13 DĂ©cret n° 2020-548 du 11 mai 2020 puis article 33 du dĂ©cret n° 2020-663 du 31 mai 2020. 14 Instruction n° 614/SG du 6 mai 2020 du Premier ministre relative Ă  la mise en Ɠuvre territoriale du dĂ©confinement Ă  compter du 11 mai. 15 DĂ©cret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19 dans le cadre de l'Ă©tat d'urgence sanitaire. 16 Article du Code de l’éducation. 17 Article du Code de l’éducation. 18 Article du Code de l’éducation “ cette instruction obligatoire est assurĂ©e prioritairement dans les Ă©tablissements d'enseignement” 19 CEDH, Konrad et autres c. Allemagne dĂ©c., no 35504/03, 11 septembre 2006 20 Note DAJ A1 n° 2020-0507 du 7 mai 2020. 21 TA Toulouse, 5 juin 2020, n° 2002139 ; TA Dijon, 9 juin 2020, n° 2001358 ; TA La RĂ©union, 11 juin 2020, n° 2000438. 22 Article 2 de l’ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020 relative Ă  l'organisation des examens et concours pendant la crise sanitaire nĂ©e de l'Ă©pidĂ©mie de covid-19. 23 DĂ©cret n° 2020-721 du 13 juin 2020 relatif Ă  l'organisation de l'examen du baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral et technologique de la session 2021 JO du 14 juin 2020. 24 Note d’information n° sur les premiers rĂ©sultats, juillet 2020 DEPP. 25 EnquĂȘte Synlab sur le dĂ©crochage, menĂ©e du 25 au 28 avril 2020 auprĂšs de 1001 enseignants d’établissements primaires et secondaires. 26 ConsĂ©quences de la fermeture des Ă©coles » UNESCO, 29 avril 2020. 27 Direction de l’information lĂ©gale et administrative Premier ministre, Tests salivaires dans les Ă©coles comment ça se passe ? » Service Public, 30 mai 2021. 28 S. Mandard, Covid-19 les capteurs de CO2 et les purificateurs d’air font leur apparition dans les Ă©coles », Le Monde, 27 mai 2021 ; P. Santi, Covid-19 mesurer le CO2 pour mieux aĂ©rer et diminuer la transmission », Le Monde, 23 avril 2021. 29 J. Cahon, “ La crise du coronavirus peut-elle transformer l’école ?”, France Culture, 14 mai 2020. 30 Ibid. 31 AssemblĂ©e nationale, rapport de “la Commission d’enquĂȘte pour mesurer et prĂ©venir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse”, 16 dĂ©cembre 2020. 32 Le Monde, La crise de la santĂ© mentale Ă©tudiante prĂ©cĂšde le Covid-19, elle ne s’éteindra pas avec lui », 16 novembre 2020. 33 C. Delbecque, LycĂ©es entre public et privĂ©, l’enseignement “hybride” fait craindre de nouvelles inĂ©galitĂ©s ». L'Express, 2 juillet 2021. 34 M. Thomas, Parcoursup le 100% prĂ©sentiel » utilisĂ© comme argument par certains lycĂ©es privĂ©s ». LibĂ©ration, 27 avril 2021. 35 LCI, “RĂ©ouverture des Ă©tablissements scolaires ce qu'en pensent les parents, les Ă©lĂšves et les responsables”, 28 mai 2020. 36 TA Toulouse, 5 juin 2020, n° 2002139. 37 TA Montreuil, 20 mai 2020, n° 2004683. 38 CNCDH, Avis A-2020-7, 26 mai 2020. 39 S. Ć tech, I. SmetáčkovĂĄ, L’enseignement distanciel en RĂ©publique tchĂšque – le miroir familial des inĂ©galitĂ©s scolaires », Administration & Éducation, vol. 169, no. 1, 2021, pp. 135-140. 40 AssemblĂ©e nationale, “Rapport de la Commission d’enquĂȘte pour mesurer et prĂ©venir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse”, 16 dĂ©cembre 2020 41 Tomasevski K. 2002. Rapport annuel sur le droit Ă  l’éducation. PrĂ©sentĂ© en application de la rĂ©solution 2001/29, Doc. E/ Commission des Droits de l’Homme, cinquante-huitiĂšme session. p. 14 42 Le Monde, 17 mars 2015, “Le mĂ©rite, n’a rien d’une valeur. Il est une façon de concilier l’exigence d’égalitĂ©â€Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Margot Bizaro, Coline Huloux et ClĂ©mence MassĂ©, Instruction et Ă©ducation, quel impact de l’état d’urgence sanitaire sur ces droits ? », La Revue des droits de l’homme [En ligne], ActualitĂ©s Droits-LibertĂ©s, mis en ligne le 19 juillet 2021, consultĂ© le 18 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page
\n \n article l 131 1 du code de l éducation
ConformĂ©mentĂ  l'article 63 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur Ă  la rentrĂ©e scolaire 2019. CitĂ©e par : Article L131-10; Code de l'Ă©ducation - art. L131-11 (V) Code de l'Ă©ducation - art. L442-2 (M) Code de l'Ă©ducation - art. L442-3 (V) La loi, qui s’applique Ă  l’instruction en famille et Ă  l’instruction par le biais d’un organisme d’enseignement Ă  distance, se trouve dans le code de l’éducation, articles et suivants. Il s’agit de la codification de loi du 18 dĂ©cembre 1998 qui a modifiĂ© la loi d’origine qui datait du 28 mars 1882. Elle a Ă©tĂ© modifiĂ©e par la loi 2007-297 2007-03-05 art. 12 4° du 7 mars 2007, notamment par ajout de “y compris dans le cadre d’une inscription dans un Ă©tablissement d’enseignement Ă  distance” dans l’article L131-10. Elle est complĂ©tĂ©e par un dĂ©cret et une circulaire. On peut consulter les rapports et dĂ©bats parlementaires aux adresses suivantes Rapport n° 504, de M. Jean-Claude CARLE DĂ©bat au sĂ©nat, sĂ©ance du 29 juin 1998 Rapport n° 1250, Commission des affaires culturelles, sociales et familiales DĂ©bat Ă  l’AssemblĂ©e Nationale, 1Ăšre sĂ©ance du jeudi 10 dĂ©cembre 1998 LA LOI Les dispositions des lois du 28 mars 1882 et du 18 dĂ©cembre 1998 sont maintenant codifiĂ©es dans le Code de l’Éducation partie lĂ©gislative qui peut ĂȘtre consultĂ© sur Les dispositions concernant l’instruction en famille sont reproduites ci-dessous L’instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et Ă©trangers, entre trois ans et seize ans. La prĂ©sente disposition ne fait pas obstacle Ă  l’application des prescriptions particuliĂšres imposant une scolaritĂ© plus longue. Article du Code de l’Éducation Le droit de l’enfant Ă  l’instruction a pour objet de lui garantir, d’une part, l’acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des Ă©lĂ©ments de la culture gĂ©nĂ©rale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d’autre part, l’éducation lui permettant de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insĂ©rer dans la vie sociale et professionnelle et d’exercer sa citoyennetĂ©. Cette instruction obligatoire est assurĂ©e prioritairement dans les Ă©tablissements d’enseignement. Article L. 131-1-1 du Code de l’Éducation Linstruction obligatoire peut ĂȘtre donnĂ©e soit dans les Ă©tablissements ou Ă©coles publics ou privĂ©s, soit dans les familles par les parents, ou l’un d’entre eux, ou toute personne de leur choix. Article du Code de l’Éducation alinĂ©a 1 Le versement des prestations familiales affĂ©rentes Ă  un enfant soumis Ă  l’obligation scolaire est subordonnĂ© aux conditions fixĂ©es Ă  l’article L. 552-4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Article du Code de l’Éducation Sont personnes responsables, pour l’application du prĂ©sent chapitre, les parents, le tuteur ou ceux qui ont la charge de l’enfant, soit qu’ils en assument la charge Ă  la demande des parents, du tuteur ou d’une autoritĂ© compĂ©tente, soit qu’ils exercent sur lui, de façon continue, une autoritĂ© de fait. Article du Code de l’Éducation Les personnes responsables d’un enfant soumis Ă  l’obligation scolaire dĂ©finie Ă  l’article L. 131-1 doivent le faire inscrire dans un Ă©tablissement d’enseignement public ou privĂ©, ou bien dĂ©clarer au maire et Ă  l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation, qu’elles lui feront donner l’instruction dans la famille. Dans ce cas, il est exigĂ© une dĂ©claration annuelle. Les mĂȘmes formalitĂ©s doivent ĂȘtre accomplies dans les huit jours qui suivent tout changement de rĂ©sidence ou de choix d’instruction. La prĂ©sente obligation s’applique Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire de l’annĂ©e civile oĂč l’enfant atteint l’ñge de trois ans. Le fait, pour les parents d’un enfant ou pour toute personne exerçant Ă  son Ă©gard l’autoritĂ© parentale ou une autoritĂ© de fait de façon continue, d’inscrire cet enfant dans un Ă©tablissement d’enseignement privĂ© qui a ouvert malgrĂ© l’opposition prĂ©vue au chapitre Ier du titre IV du livre IV du prĂ©sent code ou sans remplir les conditions prescrites au mĂȘme chapitre Ier, alors qu’ils ont dĂ©clarĂ© qu’ils feront donner Ă  cet enfant l’instruction dans la famille, est passible des peines prĂ©vues au premier alinĂ©a de l’article 441-7 du code pĂ©nal. Article du Code de l’Éducation, alinĂ©as 1, 2 , 3 et 4 Les enfants soumis Ă  l’obligation scolaire qui reçoivent l’instruction dans leur famille, y compris dans le cadre d’une inscription dans un Ă©tablissement d’enseignement Ă  distance, sont dĂšs la premiĂšre annĂ©e, et tous les deux ans, l’objet d’une enquĂȘte de la mairie compĂ©tente, uniquement aux fins d’établir quelles sont les raisons allĂ©guĂ©es par les personnes responsables de l’enfant, et s’il leur est donnĂ© une instruction dans la mesure compatible avec leur Ă©tat de santĂ© et les conditions de vie de la famille. Le rĂ©sultat de cette enquĂȘte est communiquĂ© Ă  l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation et aux personnes responsables de l’enfant. Lorsque l’enquĂȘte n’a pas Ă©tĂ© effectuĂ©e, elle est diligentĂ©e par le reprĂ©sentant de l’Etat dans le dĂ©partement. L’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation doit au moins une fois par an, Ă  partir du troisiĂšme mois suivant la dĂ©claration d’instruction par les personnes responsables de l’enfant prĂ©vue au premier alinĂ©a de l’article L. 131-5, faire vĂ©rifier, d’une part, que l’instruction dispensĂ©e au mĂȘme domicile l’est pour les enfants d’une seule famille et, d’autre part, que l’enseignement assurĂ© est conforme au droit de l’enfant Ă  l’instruction tel que dĂ©fini Ă  l’article L. 131-1-1. A cet effet, ce contrĂŽle permet de s’assurer de l’acquisition progressive par l’enfant de chacun des domaines du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture dĂ©fini Ă  l’article L. 122-1-1 au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă  la fin de chaque cycle d’enseignement de la scolaritĂ© obligatoire. Il est adaptĂ© Ă  l’ñge de l’enfant et, lorsqu’il prĂ©sente un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant, Ă  ses besoins particuliers. Le contrĂŽle est prescrit par l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation selon des modalitĂ©s qu’elle dĂ©termine. Il est organisĂ© en principe au domicile oĂč l’enfant est instruit. Les personnes responsables de l’enfant sont informĂ©es, Ă  la suite de la dĂ©claration annuelle qu’elles sont tenues d’effectuer en application du premier alinĂ©a de l’article L. 131-5, de l’objet et des modalitĂ©s des contrĂŽles qui seront conduits en application du prĂ©sent article. Ce contrĂŽle est effectuĂ© sans dĂ©lai en cas de dĂ©faut de dĂ©claration d’instruction dans la famille par les personnes responsables de l’enfant, sans prĂ©judice de l’application des sanctions pĂ©nales. Les rĂ©sultats du contrĂŽle sont notifiĂ©s aux personnes responsables de l’enfant. Lorsque ces rĂ©sultats sont jugĂ©s insuffisants, les personnes responsables de l’enfant sont informĂ©es du dĂ©lai au terme duquel un second contrĂŽle est prĂ©vu et des insuffisances de l’enseignement dispensĂ© auxquelles il convient de remĂ©dier. Elles sont Ă©galement avisĂ©es des sanctions dont elles peuvent faire l’objet, au terme de la procĂ©dure, en application du premier alinĂ©a de l’article 227-17-1 du code pĂ©nal. Si les rĂ©sultats du second contrĂŽle sont jugĂ©s insuffisants, l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation met en demeure les personnes responsables de l’enfant de l’inscrire, dans les quinze jours suivant la notification de cette mise en demeure, dans un Ă©tablissement d’enseignement scolaire public ou privĂ© et de faire aussitĂŽt connaĂźtre au maire, qui en informe l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation, l’école ou l’établissement qu’elles auront choisi. Les personnes responsables ainsi mises en demeure sont tenues de scolariser l’enfant dans un Ă©tablissement d’enseignement scolaire public ou privĂ© au moins jusqu’à la fin de l’annĂ©e scolaire suivant celle au cours de laquelle la mise en demeure leur a Ă©tĂ© notifiĂ©e. Lorsque les personnes responsables de l’enfant ont refusĂ©, sans motif lĂ©gitime, de soumettre leur enfant au contrĂŽle annuel prĂ©vu au troisiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent article, elles sont informĂ©es qu’en cas de second refus, sans motif lĂ©gitime, l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation est en droit de les mettre en demeure d’inscrire leur enfant dans un Ă©tablissement d’enseignement scolaire public ou privĂ© dans les conditions et selon les modalitĂ©s prĂ©vues au septiĂšme alinĂ©a. Elles sont Ă©galement avisĂ©es des sanctions dont elles peuvent faire l’objet, au terme de la procĂ©dure, en application du premier alinĂ©a de l’article 227-17-1 du code pĂ©nal. Un dĂ©cret en Conseil d’Etat fixe les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article. Article du Code de l’Éducation LES SANCTIONS Le fait, par le pĂšre ou la mĂšre, de se soustraire, sans motif lĂ©gitime, Ă  ses obligations lĂ©gales au point de compromettre la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© ou l’éducation de son enfant mineur est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. L’infraction prĂ©vue par le prĂ©sent article est assimilĂ©e Ă  un abandon de famille pour l’application du 3Âș de l’article 373 du code civil. Article 227-17 du Code PĂ©nal Le fait, par les parents d’un enfant ou toute personne exerçant Ă  son Ă©gard l’autoritĂ© parentale ou une autoritĂ© de fait de façon continue, de ne pas l’inscrire dans un Ă©tablissement d’enseignement, sans excuse valable, en dĂ©pit d’une mise en demeure de l’inspecteur d’acadĂ©mie, est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende. Article 227-17-1 du Code PĂ©nal Le fait, par les parents d’un enfant ou toute personne exerçant Ă  son Ă©gard l’autoritĂ© parentale ou une autoritĂ© de fait de façon continue, de ne pas dĂ©clarer en mairie qu’il sera instruit dans sa famille ou dans un Ă©tablissement privĂ© hors contrat est puni de l’amende prĂ©vue pour les contraventions de la cinquiĂšme classe. Article R. 131-18 du Code de l’Education LES ALLOCATIONS FAMILIALES Le versement des prestations familiales affĂ©rentes Ă  un enfant soumis Ă  l’obligation scolaire est subordonnĂ© Ă  la prĂ©sentation soit du certificat d’inscription dans un Ă©tablissement d’enseignement public ou privĂ©, soit d’un certificat de l’autoritĂ© compĂ©tente de l’Etat attestant que l’enfant est instruit dans sa famille, soit d’un certificat mĂ©dical attestant qu’il ne peut frĂ©quenter rĂ©guliĂšrement aucun Ă©tablissement d’enseignement en raison de son Ă©tat de santĂ©. Les prestations ne sont dues qu’à compter de la production de l’une des piĂšces prĂ©vues Ă  l’alinĂ©a ci-dessus. Elles peuvent toutefois ĂȘtre rĂ©troactivement payĂ©es ou rĂ©tablies si l’allocataire justifie que le retard apportĂ© dans la production de ladite piĂšce rĂ©sulte de motifs indĂ©pendants de sa volontĂ©. Un arrĂȘtĂ© interministĂ©riel fixe les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article et, notamment, le dĂ©lai dans lequel les piĂšces citĂ©es au premier alinĂ©a du prĂ©sent article doivent ĂȘtre produites. Code de la sĂ©curitĂ© sociale, L’autoritĂ© compĂ©tente de l’Etat mentionnĂ©e au premier alinĂ©a de l’article est l’inspecteur d’acadĂ©mie ou son dĂ©lĂ©guĂ©. Code de la sĂ©curitĂ© sociale, Art. LE DÉCRET DĂ©cret n° 2019-823 du 2 aoĂ»t 2019 relatif au contrĂŽle de l’instruction dispensĂ©e dans la famille ou dans les Ă©tablissements d’enseignement privĂ©s hors contrat et aux sanctions des manquements aux obligations relatives au contrĂŽle de l’inscription ou de l’assiduitĂ© dans les Ă©tablissements d’enseignement privĂ©s. Il a remplacĂ© le dĂ©cret n° 2016-1452 du 28 octobre 2016 relatif au contrĂŽle de l’instruction dans la famille ou des Ă©tablissements d’enseignement privĂ©s hors contrat. Il est codifiĂ© aux articles suivants du Code de l’Éducation, partie rĂ©glementaire Sur le site lĂ©gifrance Art. R. 131-12 Pour les enfants qui reçoivent l’instruction dans la famille ou dans les Ă©tablissements d’enseignement privĂ©s hors contrat, l’acquisition des connaissances et des compĂ©tences est progressive et continue dans chaque domaine de formation du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture et doit avoir pour objet d’amener l’enfant, Ă  l’issue de la pĂ©riode de l’instruction obligatoire, Ă  la maĂźtrise de l’ensemble des exigences du socle commun. La progression retenue doit ĂȘtre compatible avec l’ñge de l’enfant et, lorsqu’il prĂ©sente un handicap tel que dĂ©fini Ă  l’article L. 114 du code de l’action sociale et des familles, avec ses besoins particuliers, tout en tenant compte des choix Ă©ducatifs effectuĂ©s par les personnes responsables de l’enfant et de l’organisation pĂ©dagogique propre Ă  chaque Ă©tablissement. Article R131-13 Le contrĂŽle de la maĂźtrise progressive de chacun des domaines du socle commun est fait au regard des objectifs de connaissances et de compĂ©tences attendues Ă  la fin de chaque cycle d’enseignement de la scolaritĂ© obligatoire, en tenant compte des mĂ©thodes pĂ©dagogiques retenues par l’établissement ou par les personnes responsables des enfants qui reçoivent l’instruction dans la famille. Article R131-14 Lorsque l’enfant reçoit l’instruction dans la famille, le contrĂŽle de l’acquisition des connaissances et compĂ©tences prescrit par l’autoritĂ© de l’Etat compĂ©tente en matiĂšre d’éducation se dĂ©roule sous la forme d’un entretien avec au moins l’une des personnes responsables de l’enfant soumis Ă  l’obligation scolaire, le cas Ă©chĂ©ant en prĂ©sence de ce dernier. Les personnes responsables de l’enfant prĂ©cisent notamment Ă  cette occasion la dĂ©marche et les mĂ©thodes pĂ©dagogiques qu’elles mettent en Ɠuvre. Afin d’apprĂ©cier l’acquisition par l’enfant des connaissances et des compĂ©tences mentionnĂ©es aux articles R. 131-12 et R. 131-13, l’une au moins des personnes responsables de l’enfant prĂ©sentent Ă  la personne chargĂ©e du contrĂŽle des travaux rĂ©alisĂ©s par l’enfant au cours de son instruction et l’enfant effectue des exercices Ă©crits ou oraux, adaptĂ©s Ă  son Ăąge et Ă  son Ă©tat de santĂ©. Article R131-15 Lorsque le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale accuse rĂ©ception de la dĂ©claration d’instruction dans la famille par les personnes responsables de l’enfant conformĂ©ment aux dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article R. 131-2, il les informe, sans dĂ©lai, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception 1° Que leur dĂ©claration emporte l’engagement de se soumettre aux contrĂŽles prĂ©vus aux troisiĂšme et sixiĂšme alinĂ©as de l’article L. 131-10 ; 2° De l’objet et des modalitĂ©s de ces contrĂŽles qui peuvent ĂȘtre inopinĂ©s, sous rĂ©serve des dispositions du 2° de l’article R. 131-16-1 ; 3° Qu’elles sont susceptibles de faire l’objet d’une mise en demeure d’inscrire leur enfant dans un Ă©tablissement d’enseignement scolaire public ou privĂ© en cas de second refus, sans motif lĂ©gitime, de soumettre leur enfant au contrĂŽle annuel prĂ©vu au troisiĂšme alinĂ©a de l’article L. 131-10 ou, en cas de rĂ©sultats insuffisants, au second contrĂŽle prĂ©vu au sixiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article ; 4° Des sanctions pĂ©nales auxquelles elles s’exposent, si elles ne respectent pas, sans excuse valable, la mise en demeure prĂ©vue au 3° ; 5° Des modalitĂ©s selon lesquelles elles peuvent demander que leur enfant participe aux Ă©valuations organisĂ©es au niveau national par le ministre chargĂ© de l’éducation nationale. Lorsque les personnes responsables de l’enfant demandent que leur enfant participe Ă  ces Ă©valuations, le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale les informe de leurs dates et de leurs modalitĂ©s d’organisation. Article R131-16 Le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale fixe la date et le lieu du contrĂŽle qui est organisĂ©, en principe, au domicile oĂč l’enfant est instruit. Article R131-16-1 Le bilan du contrĂŽle est notifiĂ© par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception aux personnes responsables de l’enfant dans un dĂ©lai qui ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă  trois mois. Lorsque les rĂ©sultats du contrĂŽle sont jugĂ©s insuffisants, ce bilan 1° PrĂ©cise aux personnes responsables de l’enfant les raisons pour lesquelles l’enseignement dispensĂ© ne permet pas l’acquisition progressive par l’enfant de chacun des domaines du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture ; 2° Rappelle aux personnes responsables de l’enfant qu’elles feront l’objet d’un second contrĂŽle dans un dĂ©lai qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  un mois et prĂ©cise les modalitĂ©s de ce contrĂŽle, qui ne peut ĂȘtre inopinĂ© ; 3° Informe les personnes responsables de l’enfant de la mise en demeure et des sanctions pĂ©nales dont elles peuvent faire l’objet, au terme de la procĂ©dure, en application de l’article L. 131-10 du code de l’éducation et du premier alinĂ©a de l’article 227-17-1 du code pĂ©nal. Article R131-16-2 Lorsque les personnes responsables de l’enfant ont Ă©tĂ© avisĂ©es, dans un dĂ©lai ne pouvant ĂȘtre infĂ©rieur Ă  un mois, de la date et du lieu du contrĂŽle et qu’elles estiment qu’un motif lĂ©gitime fait obstacle Ă  son dĂ©roulement, elles en informent sans dĂ©lai le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale qui apprĂ©cie le bien-fondĂ© du motif invoquĂ©. Lorsque le motif opposĂ© est lĂ©gitime, le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale en informe les personnes responsables de l’enfant et organise Ă  nouveau le contrĂŽle dans un dĂ©lai qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  une semaine. Lorsque le motif opposĂ© n’est pas lĂ©gitime, il informe les personnes responsables de l’enfant du maintien du contrĂŽle. Article R131-16-3 Lorsque le contrĂŽle est intervenu de maniĂšre inopinĂ©e et que les personnes responsables de l’enfant ont refusĂ© d’y soumettre ce dernier, le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale les invite, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, Ă  justifier du motif de leur refus dans un dĂ©lai qui ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă  quinze jours. Lorsque le motif opposĂ© est lĂ©gitime, il en informe les personnes responsables de l’enfant et organise Ă  nouveau le contrĂŽle. Article R131-16-4 En cas de refus de contrĂŽle sans motif lĂ©gitime, le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale rappelle aux personnes responsables de l’enfant l’obligation de se soumettre aux contrĂŽles prĂ©vus Ă  l’article L. 131-10 ainsi que la mise en demeure et les sanctions attachĂ©es Ă  son inexĂ©cution dont elles sont susceptibles de faire l’objet en cas de second refus sans motif lĂ©gitime. LA CIRCULAIRE Une nouvelle circulaire devrait ĂȘtre publiĂ©e suite Ă  la loi Ă©cole de de la confiance et au nouveau dĂ©cret La circulaire n° 2017-056 du 14-04-2017 Elle remplace depuis sa publication au BO du 20 avril 2017 la circulaire n° 2011-238 du 26-12-2011. Cette circulaire interprĂšte pour les inspecteurs les textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires en vigueur. Elle n’a pas en principe, de valeur contraignante Ă  l’égard des familles car une circulaire doit se borner Ă  une interprĂ©tation de la loi. Principes concernant les circulaires ArticleL131-6 du Code de l'Ă©ducation : consulter gratuitement tous les Articles du Code de l'Ă©ducation. Le Code de l'Ă©ducation regroupe les lois relatives au droit de l'Ă©ducation français. Gratuit : Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de l'Ă©ducation ci-dessous : Article L131-6 . EntrĂ©e en vigueur 2019-07-29. Chaque annĂ©e, Ă  la rentrĂ©e scolaire, le maire dresse la liste de tous les NOR MENE1918999D DĂ©cret n° 2019-826 du 2-8-2019 - du 4-8-2019 MENJ - DGESCO A1-1 Sur rapport du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Vu Code de l'Ă©ducation, notamment articles L. 131-1 et L. 131-8 ; avis du comitĂ© technique ministĂ©riel de l'Ă©ducation nationale du 9-7-2019 ; avis du Conseil national d'Ă©valuation des normes en date du 25 juillet 2019 ; le Conseil d'État section de l'administration entendu Publics concernĂ©s usagers Ă©lĂšves, parents d'Ă©lĂšves et agents personnels enseignant, personnels de direction et autres personnels techniques et administratifs du service public de l'Ă©ducation et des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s sous contrat. Objet mesures relatives au contrĂŽle de l'obligation, de la frĂ©quentation et de l'assiduitĂ© consĂ©cutives Ă  l'extension de l'instruction obligatoire aux plus jeunes. EntrĂ©e en vigueur le dĂ©cret entre en vigueur Ă  la rentrĂ©e scolaire 2019. Notice le dĂ©cret tire les consĂ©quences de l'abaissement de l'Ăąge de dĂ©but de l'instruction obligatoire prĂ©vu Ă  l'article 11 de la loi du 26 juillet 2019 Pour une École de la confiance et prĂ©voit, en application de l'article 14 de cette mĂȘme loi, les conditions dans lesquelles peut ĂȘtre autorisĂ© un amĂ©nagement du temps de prĂ©sence Ă  l'Ă©cole maternelle d'un enfant scolarisĂ© en petite section. Le dĂ©cret actualise par ailleurs une disposition rĂšglementaire du Code de l'Ă©ducation afin de tenir compte de l'allongement de la pĂ©riode d'instruction obligatoire dans le premier degrĂ©. RĂ©fĂ©rences la partie rĂ©glementaire du code de l'Ă©ducation modifiĂ©e par le prĂ©sent dĂ©cret peut ĂȘtre consultĂ©e, dans sa version issue de cette modification, sur le site LĂ©gifrance Article 1 - AprĂšs l'article R. 131-1 du Code l'Ă©ducation, il est ajoutĂ© un article R. 131-1-1 ainsi rĂ©digĂ© Art. R. 131-1-1. - L'obligation d'assiduitĂ© peut ĂȘtre amĂ©nagĂ©e en petite section d'Ă©cole maternelle Ă  la demande des personnes responsables de l'enfant. Ces amĂ©nagements ne peuvent porter que sur les heures de classe prĂ©vues l'aprĂšs-midi. La demande d'amĂ©nagement, Ă©crite et signĂ©e, est adressĂ©e par les personnes responsables de l'enfant au directeur de l'Ă©cole qui la transmet, accompagnĂ©e de son avis, Ă  l'inspecteur de l'Ă©ducation nationale de la circonscription dans laquelle est implantĂ©e l'Ă©cole, dans un dĂ©lai maximum de deux jours ouvrĂ©s. L'avis du directeur de l'Ă©cole est dĂ©livrĂ© au terme d'un dialogue avec les membres de l'Ă©quipe Ă©ducative. Lorsque cet avis est favorable, l'amĂ©nagement demandĂ© est mis en Ɠuvre, Ă  titre provisoire, dans l'attente de la dĂ©cision de l'inspecteur de l'Ă©ducation nationale. Le silence gardĂ© par ce dernier pendant un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la transmission de la demande d'amĂ©nagement par le directeur de l'Ă©cole vaut dĂ©cision d'acceptation. Les modalitĂ©s de l'amĂ©nagement dĂ©cidĂ© par l'inspecteur de l'Ă©ducation nationale sont communiquĂ©es par Ă©crit par le directeur de l'Ă©cole aux personnes responsables de l'enfant. Elles tiennent compte des horaires d'entrĂ©e et de sortie des classes, du fonctionnement gĂ©nĂ©ral de l'Ă©cole et de son rĂšglement intĂ©rieur. Elles peuvent ĂȘtre modifiĂ©es Ă  la demande des personnes responsables de l'enfant, en cours d'annĂ©e scolaire, selon les mĂȘmes modalitĂ©s que celles applicables aux demandes initiales. » Article 2 - À l'article R. 211-1 du mĂȘme code, le mot Ă©lĂ©mentaire » est remplacĂ© par les mots du premier degrĂ© ». Article 3 - Les dispositions du prĂ©sent dĂ©cret entrent en vigueur Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire 2019. Article 4 - Le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret, qui sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique française. Fait le 2 aoĂ»t 2019
ArticleR131-10-1. En application de l'article L. 131-6, le maire peut mettre en Ɠuvre un traitement automatisĂ© de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel ayant pour finalitĂ©s de procĂ©der au recensement des enfants soumis Ă  l'obligation scolaire rĂ©sidant dans la commune et de recueillir les informations concernant l'inscription et l'assiduitĂ©
Chaque annĂ©e, Ă  la rentrĂ©e scolaire, le maire dresse la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et qui sont soumis Ă  l'obligation personnes responsables doivent y faire inscrire les enfants dont elles ont la garde. La liste des piĂšces qui peuvent ĂȘtre demandĂ©es Ă  l'appui de cette demande d'inscription est fixĂ©e par de procĂ©der au recensement prĂ©vu au premier alinĂ©a et d'amĂ©liorer le suivi de l'obligation d'assiduitĂ© scolaire, le maire peut mettre en oeuvre un traitement automatisĂ© de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel oĂč sont enregistrĂ©es les donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel relatives aux enfants en Ăąge scolaire domiciliĂ©s dans la commune, qui lui sont transmises par les organismes chargĂ©s du versement des prestations familiales ainsi que par l'autoritĂ© de l'Etat compĂ©tente en matiĂšre d'Ă©ducation et par le directeur ou la directrice de l'Ă©tablissement d'enseignement ainsi qu'en cas d'exclusion temporaire ou dĂ©finitive de l'Ă©tablissement ou lorsqu'un Ă©lĂšve inscrit dans un Ă©tablissement le quitte en cours ou en fin d' dĂ©cret en Conseil d'Etat, pris aprĂšs avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertĂ©s, dĂ©termine les conditions d'application du troisiĂšme alinĂ©a. Il prĂ©cise la liste des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel collectĂ©es, la durĂ©e de conservation de ces donnĂ©es, les modalitĂ©s d'habilitation des destinataires ainsi que les conditions dans lesquelles les personnes intĂ©ressĂ©es peuvent exercer leur droit d'accĂšs.

ArticleL131-1 du Code de l'éducation - L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans. La présente disposition ne fait pas obstacle à l'application des prescriptions particuliÚres imposant une scolarité plus longue.

I - Le contrĂŽle de l'obligation scolaire Le code de l'Ă©ducation prĂ©voit, dans son article L. 131-6, que le maire est chargĂ© du contrĂŽle de l’obligation scolaire, en liaison avec le Directeur acadĂ©mique. L'obligation scolaire est dĂ©clinĂ©e principalement en deux types de contrĂŽle 1. Le contrĂŽle de l'inscription scolaire compĂ©tence obligatoire du maire Le maire est tenu de dresser chaque annĂ©e, Ă  la rentrĂ©e scolaire, la liste de tous les enfants de la commune soumis Ă  l’obligation scolaire enfants ĂągĂ©s d'au moins 6 ans, qu'ils soient inscrits dans une Ă©cole publique, une Ă©cole privĂ©e ou qu'ils reçoivent l'instruction au sein de la famille. L'Ă©tablissement d'une liste des enfants de niveau maternel est facultatif. L'article R. 131-3 dudit code prĂ©cise que sont mentionnĂ©es sur la liste, les nom, prĂ©noms, date et lieu de naissance de l'enfant ainsi que les nom, prĂ©noms, domicile, profession des personnes qui en sont responsables. Cette liste ne peut donc pas comporter des donnĂ©es relatives notamment Ă  la nationalitĂ©, l'origine et la religion de la famille. Ladite liste est mise Ă  jour le premier de chaque mois. Les directeurs des Ă©coles publiques comme privĂ©es doivent dĂ©clarer au maire, dans les 8 jours suivant la rentrĂ©e, les enfants frĂ©quentant leur Ă©tablissement. En outre, l'Ă©tat des mutations doit ĂȘtre fourni Ă  la mairie Ă  la fin de chaque mois. A noter que les conseillers municipaux, les dĂ©lĂ©guĂ©s dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale, les assistants de service social, les membres de l'enseignement, les agents de l'autoritĂ©, le directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale agissant sur dĂ©lĂ©gation du recteur d'acadĂ©mie ou son dĂ©lĂ©guĂ© ont le droit de prendre connaissance et copie, Ă  la mairie, de la liste des enfants d'Ăąge scolaire. Les omissions sont signalĂ©es au maire, qui en accuse rĂ©ception. De son cĂŽtĂ©, l'Education nationale a dĂ©veloppĂ© l'application informatique gratuite dite base Ă©lĂšves premier degrĂ© » qui vise Ă  permettre au Directeur acadĂ©mique, aux directeurs d’écoles et aux maires de bĂ©nĂ©ficier d'un fichier actualisĂ© et sĂ©curisĂ© des Ă©lĂšves des Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires inscrits Ă  jour. Contrairement aux directeurs des Ă©coles publiques, cet outil est facultatif pour les communes. Si elles souhaitent conserver leur logiciel existant, le Directeur acadĂ©mique peut leur proposer une solution d'interface, permettant aux donnĂ©es saisies de figurer automatiquement dans la Base Ă©lĂšves. La Base Ă©lĂšves comporte des donnĂ©es relatives Ă  l'identification et les coordonnĂ©es de l’élĂšve et de ses responsables lĂ©gaux, Ă  la scolaritĂ© ainsi qu'aux activitĂ©s pĂ©riscolaires. En revanche, la nationalitĂ©, l'origine des Ă©lĂšves et de leurs responsables lĂ©gaux ainsi que la religion pratiquĂ©e en sont exclues. Les donnĂ©es ne sont pas conservĂ©es au-delĂ  de l'annĂ©e de fin de scolaritĂ© de l’élĂšve dans le premier degrĂ©. 2. Le contrĂŽle de l'assiduitĂ© scolaire compĂ©tence non obligatoire du maire Au-delĂ  du recensement des enfants de la commune soumis Ă  l'obligation scolaire dans le cadre du contrĂŽle de l'inscription scolaire, et afin d'amĂ©liorer le suivi de l'obligation d'assiduitĂ© scolaire absences, l'article L. 131-6 prĂ©voit que le maire peut mettre en Ɠuvre un traitement automatisĂ© de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel oĂč sont enregistrĂ©es les donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel relatives aux enfants en Ăąge scolaire domiciliĂ©s dans la commune qui lui sont transmises par les organismes chargĂ©s du versement des prestations familiales ainsi que par l'acadĂ©mie et par le directeur de l'Ă©tablissement ainsi qu'en cas d'exclusion temporaire ou dĂ©finitive de l'Ă©tablissement ou lorsqu'un Ă©lĂšve inscrit dans un Ă©tablissement le quitte en cours ou en fin d'annĂ©e. L'article R. 131-10-1 du code de l'Ă©ducation prĂ©cise que la finalitĂ© de ce traitement automatisĂ© est de permettre au maire de prendre des mesures Ă  caractĂšre social ou Ă©ducatif dans le cadre notamment du dispositif de l'accompagnement parental. D'aprĂšs l'article L. 141-2 de ce code, ce dispositif consiste en un suivi individualisĂ© au travers d'actions de conseil et de soutien Ă  la fonction Ă©ducative lorsque l'ordre, la sĂ©curitĂ© ou la tranquillitĂ© publics sont menacĂ©s Ă  raison du dĂ©faut de surveillance ou d'assiduitĂ© scolaire d'un mineur. Les catĂ©gories de donnĂ©es enregistrĂ©es sont limitativement Ă©numĂ©rĂ©es par les articles R. 131-10-2 et R. 131-10-3 du code de l'Ă©ducation identitĂ© et coordonnĂ©es de l'Ă©lĂšve et des responsables lĂ©gaux, nom et adresse de l'Ă©cole frĂ©quentĂ©e, donnĂ©es sur les dĂ©fauts d'assiduitĂ© et les exclusions, donnĂ©es relatives Ă  l'identitĂ© de l'Ă©lĂšve ouvrant droit au versement des prestations familiales ainsi que l'identitĂ© de l'allocataire. Les donnĂ©es relatives Ă  la nationalitĂ©, l'origine des Ă©lĂšves ou encore la religion pratiquĂ©e en sont Ă©galement exclues. II - Traitement des donnĂ©es personnelles ce que dit la Cnil La loi Informatique et LibertĂ©s du 6 janvier 1978 vise avant tout Ă  protĂ©ger les informations concernant une personne enregistrĂ©e dans des fichiers, dans la mesure oĂč leur divulgation ou mauvaise utilisation peut porter atteinte Ă  ses libertĂ©s ou Ă  sa vie privĂ©e. Ainsi, ce texte prĂ©cise que les informations personnelles enregistrĂ©es dans un fichier doivent ĂȘtre adĂ©quates, pertinentes et non excessives au regard des finalitĂ©s pour lesquelles elles sont collectĂ©es cf. art. 6-3° ». Les donnĂ©es doivent donc ĂȘtre en rapport avec les finalitĂ©s du fichier. En rĂ©alitĂ©, tous les fichiers informatisĂ©s traitant de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel sont visĂ©s par la loi Informatique et LibertĂ©s. Elle s’applique aussi bien Ă  la collecte, l’enregistrement et la conservation qu’à l’extraction et l’utilisation de ces donnĂ©es. Cette loi interdit de collecter ou de traiter des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel qui font apparaĂźtre, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l'appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives Ă  la santĂ© ou Ă  la vie sexuelle de celles-ci cf. art. 8». Ces donnĂ©es dites sensibles » peuvent ĂȘtre, par exception, enregistrĂ©es dans un fichier Ă  condition – qu’elles soient pertinentes par rapport Ă  la fina­litĂ© du traitement ex l’appartenance syndicale des agents de la mairie, qui ont droit Ă  des dĂ©lĂ©gations d’heures, peut ĂȘtre enregistrĂ©e dans le fichier de gestion du personnel ; – que la personne concernĂ©e ait donnĂ© son accord Ă©crit prĂ©alablement Ă  l’enregistrement de cette information, ou que la CNIL ait autorisĂ© le traitement de cette donnĂ©e. ResponsabilitĂ© en cas de non-respect de la loi Informatique et libertĂ©s Les maires et prĂ©sidents d’EPCI sont responsables de ces traitements informatiques mis en Ɠuvre par leurs services et Ă  ce titre peuvent voir leur responsabilitĂ©, notamment pĂ©nale, engagĂ©e en cas de non-respect des dispositions de la loi. Ainsi, selon l’article 226-19 alinĂ©a 1er du code pĂ©nal Le fait, hors les cas prĂ©vus par la loi, de mettre ou de conserver en mĂ©moire informatisĂ©e, sans le consentement exprĂšs de l'intĂ©ressĂ©, des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel qui, directement ou indirectement, font apparaĂźtre les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses, ou les appartenances syndicales des personnes, ou qui sont relatives Ă  la santĂ© ou Ă  l'orientation ou identitĂ© sexuelle de celles-ci, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende ». Etat des lieux dans les communes et EPCI Nombreuses sont les collectivitĂ©s qui ne respectent pas totalement l’obligation de dĂ©clarer leurs fichiers informatiques comprenant des donnĂ©es personnelles. Pour faciliter les dĂ©clarations de fichiers, la CNIL a instaurĂ© des tĂ©lĂ©procĂ©dures Enfin, depuis 2004, les collectivitĂ©s peuvent dĂ©signer un Correspondant Informatique et libertĂ© ayant pour mission de mettre en conformitĂ© les fichiers avec la loi Informatique et LibertĂ©s Dans la pratique, il s’agit gĂ©nĂ©ralement de juristes ou d’informaticiens.

Lorsquela demande est prĂ©sentĂ©e en application du second alinĂ©a de l'article R. 131-11, elle est accompagnĂ©e de tout Ă©lĂ©ment justifiant que les motifs de la demande sont apparus postĂ©rieurement Ă  la pĂ©riode mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du mĂȘme article.

Article L131-1 L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans. La présente disposition ne fait pas obstacle à l'application des prescriptions particuliÚres imposant une scolarité plus longue. Article précédent Article L123-9 Article suivant Article L131-1-1 DerniÚre mise à jour 4/02/2012

Bienque de nombreux pays aient produit des sĂ©ries, dont certaines de grande qualitĂ©, l'histoire des sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es a Ă©tĂ© dominĂ©e principalement par trois pays : les États-Unis, la France et le Royaume-Uni [6].GĂ©nĂ©alogiquement, la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e vient d'une part du serial, format inventĂ© peu avant la PremiĂšre Guerre mondiale et qui est un film dĂ©coupĂ© en Ă©pisodes et

RĂ©ponse du ministĂšre de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports Dans leur rĂ©daction actuelle, l’article L. 131-1 du code de l’éducation pose le principe de l’instruction obligatoire pour les enfants ĂągĂ©s de trois Ă  seize ans et l’article L. 131-2 prĂ©voit que celle-ci peut ĂȘtre donnĂ©e soit dans les Ă©tablissements scolaires publics ou privĂ©s, soit dans les familles. Afin de s’assurer que cette obligation est respectĂ©e et qu’aucun enfant n’est privĂ© de son droit Ă  l’instruction, il revient au maire, agissant Ă  cet effet en tant qu’agent de l’État, de dresser la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et soumis Ă  l’obligation d’instruction, en application de l’article L. 131-6 du code de l’éducation. Ce mĂȘme article prĂ©voit que pour faciliter l’établissement et la tenue de cette liste, le maire peut mettre en Ɠuvre un traitement automatisĂ© de donnĂ©es. L’article R. 131-3 du mĂȘme code prĂ©cise Ă  quelle frĂ©quence et dans quelles conditions cette liste est mise Ă  jour cette actualisation s’effectue principalement Ă  partir de l’état des mutations des effectifs des Ă©tablissements, que ceux-ci adressent au maire chaque mois, mais elle profite Ă©galement de ce que les conseillers municipaux, les dĂ©lĂ©guĂ©s dĂ©partementaux de l’éducation nationale, les assistants de service social, les membres de l’enseignement, les agents de l’autoritĂ©, le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale peuvent prendre connaissance et copie, Ă  la mairie, de cette liste et signaler au maire les Ă©ventuelles omissions. De mĂȘme, et pour les mĂȘmes raisons, l’article R. 131-10-3 du mĂȘme code prĂ©cise que les organismes chargĂ©s du versement des prestations familiales transmettent au maire, Ă  sa demande, les donnĂ©es relatives Ă  l’identitĂ© de l’enfant ouvrant droit au versement de prestations familiales, ainsi que celles relatives Ă  l’identitĂ© de l’allocataire. Comme vous le soulignez, l’efficacitĂ© du contrĂŽle de l’obligation d’instruction repose avant tout sur la qualitĂ© et l’exhaustivitĂ© de la liste scolaire dont la constitution gagne Ă  s’appuyer sur des informations complĂ©mentaires aux listes transmises par les Ă©tablissements et aux dĂ©clarations d’instruction en famille. En effet, l’objectif de ce contrĂŽle n’est pas tant d’identifier les enfants qui respectent cette obligation que de repĂ©rer ceux qui sont privĂ©s de leur droit Ă  l’instruction. C’est la raison pour laquelle le ministĂšre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports s’est engagĂ©, parallĂšlement aux travaux lĂ©gislatifs, dans l’amĂ©lioration du processus de constitution de la liste scolaire. Dans ce cadre, des Ă©changes avec le ministĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales ont eu lieu au dĂ©but de l’annĂ©e 2021 afin d’expertiser dans quelle mesure il pourrait ĂȘtre pertinent, pour faciliter le travail des maires, de construire un rĂ©fĂ©rentiel national des enfants soumis Ă  l’obligation d’instruction sur le modĂšle du rĂ©pertoire Ă©lectoral unique REU mis en place en 2019. AprĂšs expertise partagĂ©e entre l’INSEE, la DSS et le MENJS, il apparaĂźt que cette piste se heurte Ă  plusieurs Ă©cueils, dont notamment la question de l’alimentation initiale de ce rĂ©pertoire qui devrait non seulement recenser la totalitĂ© des enfants de trois Ă  seize ans rĂ©sidant sur le territoire national, mais Ă©galement renseigner Ă  tout moment leur commune de rĂ©sidence. L’analyse conduite montre que ce scĂ©nario ne saurait finalement constituer une solution satisfaisante au regard du coĂ»t gĂ©nĂ©rĂ©, de son dĂ©lai de dĂ©veloppement et de sa complexitĂ©, Ă©tant rappelĂ© que l’objectif recherchĂ© est en particulier de pouvoir attribuer un numĂ©ro INE aux enfants hors-radars », soit moins de 1 % des enfants d’ñge scolaire. Les moyens mis en Ɠuvre doivent ĂȘtre proportionnĂ©s Ă  cet objectif. Au bilan, l’apport d’un tel rĂ©fĂ©rentiel au dispositif actuel, qui s’appuie dĂ©jĂ , d’une part, sur le systĂšme d’information de scolaritĂ© du ministĂšre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et, d’autre part, sur les traitements de donnĂ©es que les maires peuvent mettre en Ɠuvre en application du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 131-6 du code de l’éducation, n’a pas Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©. A ce stade, la piste la plus opĂ©rationnelle pour fiabiliser l’établissement de la liste scolaire et, surtout, garantir autant que faire se peut son exhaustivitĂ©, reste celle de la systĂ©matisation de la transmission aux maires par les organismes chargĂ©s du versement des prestations familiales, des fichiers des ayant-droit de ces prestations ; cette transmission, dĂ©jĂ  possible actuellement, est assurĂ©e seulement sur demande des maires, ainsi que le prĂ©voit l’article R. 131-10-3 du code de l’éducation.
Iodineis a chemical element with the symbol I and atomic number 53. The heaviest of the stable halogens, it exists as a semi-lustrous, non-metallic solid at standard conditions that melts to form a deep violet liquid at 114 °C (237 °F), and boils to a violet gas at 184 °C (363 °F). The element was discovered by the French chemist Bernard Courtois in 1811 and was named two years Le chef d’établissement ne peut alors lĂ©galement passer outre ce refus voir lettre DAJ A1 n° 2011-057 du 3 fĂ©vrier 2011, publiĂ© dans LIJ n° 156, juin 2011.En tout Ă©tat de cause, il appartient au parent en dĂ©saccord avec l’autre parent sur le lieu de scolarisation d’un enfant de saisir le juge aux affaires familiales, seul compĂ©tent pour trancher les diffĂ©rends entre les parents sur les modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© Cour administrative d’appel de Paris, 11 octobre 2016, n° 15PA01447 publiĂ© dans la LIJ N°196 – JANVIER 2017 et lettre DAJ A1 n° 2011-057 du 3 fĂ©vrier 2011 publiĂ© dans la LIJ n° 156, juin 2011 Voir copie ci-dessous La direction des affaires juridiques a Ă©tĂ© interrogĂ©e par un recteur souhaitant savoir si, dans le cas d’une sĂ©paration, un parent peut invoquer la dĂ©cision du juge aux affaires familiales fixant la rĂ©sidence exclusive chez lui pour exercer seul l’autoritĂ© parentale, et notamment pour inscrire son enfant dans un autre Ă©tablissement lorsqu’il choisit de dĂ©mĂ©nager. Le recteur demandait Ă©galement si un chef d’établissement peut procĂ©der Ă  l’inscription d’un enfant alors qu’il ne dispose pas de certificat de radiation. Les Ă©clairages suivants ont Ă©tĂ© apportĂ©s. L’exercice commun de l’autoritĂ© parentale est la rĂšgle pour les parents art. 372 du code civil. Cela signifie qu’ils doivent ĂȘtre tous les deux associĂ©s aux dĂ©cisions relatives Ă  la personne de l’enfant. Ce rĂ©gime est applicable quelle que soit la situation des parents La sĂ©paration des parents est sans incidence sur les rĂšgles de dĂ©volution de l’exercice de l’autoritĂ© parentale » du code civil. La fixation de la rĂ©sidence de l’enfant chez l’un des parents est Ă©galement sans influence sur le partage de l’autoritĂ© parentale. Par consĂ©quent, celle-ci reste exercĂ©e par les deux parents, quelle que soit la rĂ©sidence fixĂ©e par le juge, sauf dĂ©cision expresse retirant l’autoritĂ© parentale Ă  l’autre parent art. 373-2-1. La radiation et l’inscription d’un enfant sont des actes usuels pour lesquels l’un des deux parents peut agir seul, l’accord de l’autre parent Ă©tant rĂ©putĂ© acquis. Cependant, la circonstance que l’un des parents s’est opposĂ© Ă  l’inscription de son enfant dans un autre Ă©tablissement et Ă  la dĂ©livrance du certificat de radiation fait cesser la prĂ©somption d’accord. Dans ce cas, le chef d’établissement ne peut passer outre ce refus de l’autre parent et dĂ©livrer le certificat de radiation demandĂ© par l’autre parent sans commettre une erreur de droit Lille, 11 mars 2009, n° 0805148. En cas de litige sur l’inscription de leur enfant, les parents devront donc trouver un accord ou s’en remettre au juge aux affaires familiales, seul compĂ©tent pour trancher les litiges relatifs aux modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale. Pour les mĂȘmes raisons que prĂ©cĂ©demment, le directeur de la seconde Ă©cole ne peut accepter d’inscrire un enfant dĂ©finitivement lorsqu’il est informĂ© du dĂ©saccord qui oppose les deux parents. Toutefois, si la rĂ©sidence de l’enfant a bien Ă©tĂ© fixĂ©e Ă  titre exclusif chez l’un d’eux, que cette rĂ©sidence est incompatible avec le maintien de l’enfant dans la premiĂšre Ă©cole, notamment en cas de dĂ©mĂ©nagement, et que le juge aux affaires familiales ne peut se prononcer avant plusieurs semaines sur le lieu oĂč doit ĂȘtre inscrit l’enfant art. 373-2-13 du code civil, il appartient Ă  l’administration, Ă  titre provisoire, d’admettre celui-ci dans l’école la plus proche du domicile du parent qui en a la garde, afin de respecter les dispositions de l’article L. 131-1 du code de l’éducation relatives Ă  l’instruction obligatoire Dijon, 22 avril 2008, n° 0700573. Le caractĂšre provisoire de cette admission devra ĂȘtre signifiĂ© tant au parent qui en fait la demande qu’à l’autre parent, mĂȘme si celui-ci est opposĂ© Ă  une telle admission, en rappelant que si les services de l’éducation nationale restent neutres et n’entendent pas s’immiscer dans les conflits opposant les parents, ils doivent permettre Ă  l’enfant de recevoir une instruction, laquelle est tout autant un droit qu’une obligation. À cet Ă©gard, le tribunal administratif de Rouen a rĂ©cemment eu l’occasion de juger que le dĂ©saccord de parents ne rend pas nĂ©cessairement une inscription irrĂ©guliĂšre, dĂšs lors qu’un chef d’établissement est tenu de procĂ©der Ă  l’inscription d’enfants soumis Ă  l’obligation scolaire en vertu de l’article L. 131-1 du code de l’éducation et qu’aucune disposition lĂ©gislative ou rĂ©glementaire ne prĂ©voit que l’inscription d’un Ă©lĂšve est soumise Ă  la condition prĂ©alable de sa radiation des listes de l’établissement antĂ©rieurement frĂ©quentĂ© Rouen, 21 octobre 2010, n° 1002098, dĂ©cision commentĂ©e dans la prĂ©sente Lettre d’Information Juridique en p. 6. Pour Ă©viter que cette scolarisation provisoire conforte la situation du parent qui aura choisi illĂ©galement de dĂ©scolariser son enfant de l’école dans laquelle il devait ĂȘtre inscrit, il convient que les autoritĂ©s acadĂ©miques prennent l’attache du juge aux affaires familiales afin de l’informer de la situation. »
ArticleL131-1 Version en vigueur depuis le 02 septembre 2019 Modifié par LOI n°2019-791 du 26 juillet 2019 - art. 11 L'instruction est obligatoire pour chaque enfant dÚs l'ùge de trois ans et jusqu'à l'ùge de seize ans. La présente disposition ne fait pas obstacle à l'application des prescriptions particuliÚres imposant une scolarité plus longue.
Conseil d'ÉtatN° 408710ECLIFRCECHR2018 aux tables du recueil Lebon4Ăšme et 1Ăšre chambres rĂ©uniesMme Sara-Lou Gerber, rapporteurMme Sophie-Justine Lieber, rapporteur publicSCP LYON-CAEN, THIRIEZ ; SCP DELAMARRE, JEHANNIN, avocatsLecture du mercredi 19 dĂ©cembre 2018REPUBLIQUE FRANCAISEAU NOM DU PEUPLE FRANCAISVu la procĂ©dure suivante M. A...B...et Mme C...B...ont demandĂ©, en leur nom propre et au nom de leurs enfants mineurs, au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Versailles de condamner l'Etat et la commune de Ris-Orangis Ă  leur verser, sur le fondement de l'article R. 541-1 du code de justice administrative, une provision de 2 000 euros au titre des prĂ©judices qu'ils estiment avoir subis, ainsi que leurs enfants, en raison des dĂ©cisions du maire de Ris-Orangis leur refusant, en septembre 2012, toute scolarisation puis dĂ©cidant leur scolarisation selon des modalitĂ©s dĂ©rogatoires du 20 janvier au 19 fĂ©vrier 2013. Par une ordonnance n° 1306559 du 19 octobre 2016, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s a condamnĂ© la commune de Ris-Orangis Ă  leur verser une provision de 2 000 euros pour le prĂ©judice nĂ© du refus de toute scolarisation. Par une ordonnance n° 16VE03207 du 3 mars 2017, enregistrĂ©e le 6 mars 2017 au secrĂ©tariat du contentieux du Conseil d'Etat, la prĂ©sidente de la cour administrative d'appel de Versailles a transmis au Conseil d'Etat, en application de l'article R. 351-2 du code de justice administrative, le pourvoi, enregistrĂ© le 22 novembre 2016 au greffe de cette cour, prĂ©sentĂ© par la commune de Ris-Orangis. Par ce pourvoi et par un nouveau mĂ©moire, enregistrĂ© le 10 mai 2017 au secrĂ©tariat du contentieux du Conseil d'Etat, la commune de Ris-Orangis demande au Conseil d'Etat 1° d'annuler l'ordonnance du 19 octobre 2016 ; 2° de mettre Ă  la charge de M. et Mme B...la somme de 2 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Vu les autres piĂšces du dossier ; Vu - le code de l'Ă©ducation ; - le code de justice administrative ; AprĂšs avoir entendu en sĂ©ance publique - le rapport de Mme Sara-Lou Gerber, auditeur, - les conclusions de Mme Sophie-Justine Lieber, rapporteur public ; La parole ayant Ă©tĂ© donnĂ©e, avant et aprĂšs les conclusions, Ă  la SCP Lyon-Caen, Thiriez, avocat de la commune de Ris-orangis et Ă  la SCP Delamarre, JĂ©hannin, avocat de M. et Mme B...; 1. ConsidĂ©rant qu'il ressort des piĂšces du dossier soumis au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s que M. et MmeB..., parents des enfants Simion et Remus B...et rĂ©sidant depuis l'Ă©tĂ© 2012 sur le territoire de la commune de Ris-Orangis, ont demandĂ© au maire d'inscrire leurs enfants respectivement ĂągĂ©s de sept et neuf ans dans une Ă©cole de la commune Ă  compter de la rentrĂ©e 2012 ; que, par son silence gardĂ© sur leur demande, le maire a, dans un premier temps, implicitement refusĂ© toute scolarisation ; qu'il a ensuite expressĂ©ment prononcĂ© l'admission des deux enfants dans une classe amĂ©nagĂ©e en dehors d'un Ă©tablissement scolaire, Ă  compter du 21 janvier 2013 ; que ces modalitĂ©s de scolarisation ont pris fin le 19 fĂ©vrier 2013, date Ă  laquelle les enfants ont Ă©tĂ©, sur rĂ©quisition du prĂ©fet de l'Essonne, scolarisĂ©s dans une Ă©cole de la commune ; que, saisi par M. et Mme B...sur le fondement de l'article R. 541-1 du code de justice administrative, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Versailles a, par l'ordonnance du 19 octobre 2016 dont la commune de Ris-Orangis demande l'annulation, condamnĂ© cette commune Ă  verser Ă  M. et MmeB..., Ă  titre de provision, une somme de 2 000 euros en rĂ©paration du prĂ©judice moral subi par eux et par leurs enfants en raison du refus de scolarisation qui leur a Ă©tĂ© opposĂ© pour la rentrĂ©e scolaire de septembre 2012 au 21 janvier 2013 ; 2. ConsidĂ©rant qu'aux termes de l'article L. 131-1 du code de l'Ă©ducation " L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et Ă©trangers, entre six ans et seize ans. ... " ; que l'article L. 131-5 du mĂȘme code dispose que les personnes responsables d'un enfant ainsi soumis Ă  l'obligation scolaire doivent le faire inscrire dans un Ă©tablissement public ou privĂ©, ou dĂ©clarer qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille ; qu'enfin, l'article L. 131-6 du mĂȘme code dispose que " Chaque annĂ©e, Ă  la rentrĂ©e scolaire, le maire dresse la liste de tous les enfants rĂ©sidant dans sa commune et qui sont soumis Ă  l'obligation scolaire " ; que, lorsqu'il dresse, en application de ces dispositions, la liste des enfants rĂ©sidant sur le territoire de sa commune qui sont soumis Ă  l'obligation scolaire, le maire agit au nom de l'Etat ; que les dĂ©cisions prises dans l'exercice de cette compĂ©tence ne peuvent, par suite, engager que la responsabilitĂ© de l'Etat ; 3. ConsidĂ©rant que la dĂ©cision par laquelle le maire de Ris-Orangis a, Ă  la rentrĂ©e scolaire 2012, refusĂ© toute scolarisation aux enfants Simion et Remus B...doit ĂȘtre regardĂ©e, Ă  raison de sa gĂ©nĂ©ralitĂ©, non comme un refus d'admission dans une Ă©cole primaire particuliĂšre de la commune, mais comme un refus d'inscription sur la liste des enfants qui, rĂ©sidant dans la commune de Ris-Orangis Ă  la rentrĂ©e scolaire 2012, Ă©taient soumis Ă  l'obligation scolaire ; que, par suite, il rĂ©sulte de ce qui a Ă©tĂ© dit ci-dessus qu'en condamnant la commune de Ris-Orangis Ă  verser une provision de 2 000 euros Ă  M. et Mme B...Ă  raison du caractĂšre fautif du refus de scolarisation opposĂ© Ă  leurs enfants jusqu'au 21 janvier 2013, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Versailles a entachĂ© son ordonnance d'une erreur de droit ; que, par suite, sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens du pourvoi, son ordonnance doit ĂȘtre annulĂ©e ; 4. ConsidĂ©rant que, dans les circonstances de l'espĂšce, il y a lieu de rĂ©gler l'affaire au titre de la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© engagĂ©e en application des dispositions de l'article L. 821-2 du code de justice administrative ; 5. ConsidĂ©rant qu'aux termes de l'article R. 541-1 du code de justice administrative " Le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s peut, mĂȘme en l'absence d'une demande au fond, accorder une provision au crĂ©ancier qui l'a saisi lorsque l'existence de l'obligation n'est pas sĂ©rieusement contestable. ... " ; 6. ConsidĂ©rant qu'il rĂ©sulte des dispositions de l'article L. 111-1 du code de l'Ă©ducation, aux termes duquel " ... Le droit Ă  l'Ă©ducation est garanti Ă  chacun afin de permettre de dĂ©velopper sa personnalitĂ©, d'Ă©lever son niveau de formation initiale et continue, de s'insĂ©rer dans la vie sociale, d'exercer sa citoyennetĂ© ", de celles de l'article L. 111-2 du mĂȘme code aux termes duquel " Tout enfant a droit Ă  une formation scolaire qui, complĂ©tant l'action de sa famille, concourt Ă  son Ă©ducation ... " et de celles, citĂ©es au point 2, de l'article L. 131-6 du mĂȘme code, que le refus de toute scolarisation des deux enfants de M. et Mme B... opposĂ© par le maire de Ris-Orangis est, dĂšs lors qu'ils rĂ©sidaient effectivement sur le territoire de la commune et alors mĂȘme que cette rĂ©sidence aurait rĂ©sultĂ© d'une occupation illĂ©gale de terrains appartenant au conseil dĂ©partemental de l'Essonne et Ă  RĂ©seau ferrĂ© de France et aurait prĂ©sentĂ© des risques d'insalubritĂ©, entachĂ© d'illĂ©galitĂ© ; que l'obligation dont se prĂ©valent M. et Mme B... Ă  l'encontre de l'Etat, tirĂ©e du prĂ©judice moral causĂ©, tant Ă  eux-mĂȘmes qu'Ă  leurs deux enfants Simion et Remus, par cette dĂ©cision illĂ©gale, n'est pas sĂ©rieusement contestable ; qu'Ă  ce titre, il y a lieu de condamner l'Etat Ă  verser Ă  M. B... et Mme B...la somme de 500 euros chacun au titre des prĂ©judices subis en leur nom propre, ainsi que la somme de 500 euros chacun au titre des prĂ©judices subis par leurs deux enfants mineurs ; 7. ConsidĂ©rant que M. et Mme B...demandent que cette somme soit majorĂ©e des intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal Ă  compter du 18 octobre 2013, date d'enregistrement de leur demande de provision au greffe du tribunal administratif de Versailles ; que chacune des sommes de 500 euros portera, par suite, intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal Ă  compter de cette date et, si la commune de Ris-Orangis a dĂ©jĂ  versĂ© Ă  M. et Mme B...la provision fixĂ©e par l'ordonnance attaquĂ©e, jusqu'Ă  la date de ce versement ; que la capitalisation des intĂ©rĂȘts ayant Ă©tĂ© demandĂ©e le 4 mai 2015, les intĂ©rĂȘts Ă©chus Ă  cette date seront capitalisĂ©s, puis Ă  chaque Ă©chĂ©ance annuelle, pour produire eux-mĂȘmes intĂ©rĂȘts ; 8. ConsidĂ©rant que, pour l'exĂ©cution de la prĂ©sente dĂ©cision, la somme que l'Etat est condamnĂ© Ă  verser Ă  M. et Mme B...peut, si la commune de Ris-Orangis a dĂ©jĂ  versĂ© Ă  M. et Mme B...la provision fixĂ©e par l'ordonnance du 19 octobre 2016 du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Versailles, ĂȘtre versĂ©e par l'Etat Ă  la commune de Ris-Orangis, sous rĂ©serve que celle-ci renonce Ă  rĂ©clamer cette mĂȘme somme Ă  M. et Mme B.... 9. ConsidĂ©rant que les dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative font obstacle Ă  ce que soit mise Ă  la charge de la commune de Ris-Orangis, qui n'est pas la partie perdante dans la prĂ©sente instance, la somme que demandent M. et Mme B... au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ; qu'il n'y a pas lieu, dans les circonstances de l'espĂšce, de faire droit aux conclusions prĂ©sentĂ©es au mĂȘme titre par la commune de Ris-Orangis ; qu'enfin il y a lieu, dans les circonstances de l'espĂšce, de mettre Ă  la charge de l'Etat la somme de 535 euros que demandaient, en premiĂšre instance, M. et Mme B...sur le fondement de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ainsi qu'au titre des frais exposĂ©s par eux en application des dispositions, alors en vigueur, de l'article R. 761-1 du code de justice administrative relatives Ă  la contribution pour l'aide juridique ; D E C I D E - Article 1er L'ordonnance du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Versailles du 19 octobre 2016 est annulĂ©e. Article 2 L'Etat est condamnĂ© Ă  payer Ă  M. et Mme B...une provision de 2 000 euros. Cette somme portera intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal Ă  compter du 18 octobre 2013 et jusqu'Ă  la date Ă  laquelle la commune de Ris-Orangis a, le cas Ă©chĂ©ant, versĂ© Ă  M. et Mme B...la provision fixĂ©e par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Versailles. Ces intĂ©rĂȘts seront eux-mĂȘmes capitalisĂ©s, pour porter intĂ©rĂȘt, le 4 mai 2015 ainsi qu'Ă  chaque Ă©chĂ©ance annuelle Ă  compter de cette date. Article 3 L'Etat versera une somme de 535 euros Ă  M. et Mme B...au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Article 4 Les conclusions de la commune de Ris-Orangis et le surplus des conclusions de M. et Mme B...au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetĂ©es. Article 5 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e Ă  la commune de Ris-Orangis, Ă  M. A... B...et Ă  Mme C...B...et au ministre de l'Ă©ducation nationale et de la jeunesse.
\n\n\n\n\n \narticle l 131 1 du code de l éducation
Lemoteur de ce commerce est la richesse de la péninsule en métaux (or, argent, fer et étain), ainsi que le salage du poisson de l'Atlantique, réputé dans le bassin méditerranéen. La Citùnia de Briteiros, dans la province du Minho, est le site de l'ùge du fer le mieux conservé du Portugal. L'empire romain au III e siÚcle. Durant l'ùge du fer, un peuple indo-européen
lorsqueles personnes responsables d'un enfant soumis à l'obligation scolaire décident qu'elles lui feront donner l'instruction dans la famille, elles doivent faire une déclaration auprÚs, d'une part, du maire et, d'autre part, de l'inspecteur d'académie-directeur académique des services de l'éducation nationale (ia-dasen), qui est par délégation
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